La hausse des températures conduira à
l’avenir à une augmentation de l’intensité et de la fréquence des «
épisodes cévenols », explique le chercheur Philippe Drobinski.
Les violentes intempéries dans les Alpes-Maritimes sont-elles dues au réchauffement climatique ?
Le Monde.fr
|
• Mis à jour le
|
Propos recueillis par Audrey Garric (propos recueillis par)
Les très violents orages qui se sont
abattus, samedi 3 octobre au soir, sur les Alpes-Maritimes, faisant au
moins 17 morts, posent de nouveau la question de la responsabilité du
changement climatique en cours. S’il n’est pas possible de conclure
aujourd’hui à un lien avec le réchauffement, la hausse des températures
conduira à une augmentation de l’intensité et de la fréquence des
« épisodes cévenols », explique Philippe Drobinski, directeur de recherches au CNRS et coordinateur d’HyMeX.
Ce programme, mené par Météo-France
et le CNRS, en partenariat avec d’autres instituts internationaux,
mobilise 400 scientifiques sur dix ans (2010-2020) afin d’améliorer la
compréhension et la modélisation du cycle de l’eau en Méditerranée, de
sa variabilité – en particulier des événements de pluies intenses – et
de ses caractéristiques sur une décennie.
Qu’est-ce qu’un « épisode cévenol » ?
Philippe Drobinski : Il s’agit d’épisodes de pluies brèves et intenses, et de crues rapides, qui surviennent sur tout l’arc méditerranéen, depuis l’Espagne jusqu’à l’Italie et la Croatie,
particulièrement à la fin de l’été et au début de l’automne. Sous
l’effet d’une dépression qui vient de la péninsule ibérique, un air
chaud chargé d’humidité remonte vers l’Europe
en provenance de la Méditerranée. Il se heurte aux barrières
montagneuses des Alpes, du Massif central et des Pyrénées. Quand il
rencontre ces reliefs, l’air monte et se refroidit, entraînant la formation
de précipitations. Cela déclenche des orages répétés et de fortes
accumulations de pluie, souvent plus de 100 mm en une journée.
Ces épisodes sont-ils en hausse ces derniers temps ?
Les
ingrédients qui conduisent à la formation de ces phénomènes ont
toujours existé : les conditions d’automne ont toujours été favorables
pour amener
de l’air humide sur les contreforts alpins. Mais pour l’instant, on ne
dispose pas de statistiques suffisamment robustes pour conclure à une
augmentation de ce genre d’épisodes ces dernières années.
Le réchauffement climatique est-il en cause dans les intempéries de ce week-end ?
Non, on ne peut pas attribuer l’événement des Alpes-Maritimes de samedi au changement climatique car on manque encore de recul. Il est difficile de faire
le lien entre la tendance de fond du réchauffement et les épisodes
météorologiques ponctuels. Pour les canicules, le signal est beaucoup
clair : si l’augmentation de la température est très forte, on peut la déceler dans la variabilité naturelle du climat
(entre les jours et les nuits, les différentes années, etc). En ce qui
concerne les précipitations au contraire, ce signal est pour l’instant
complètement noyé dans cette variabilité naturelle : on n’est pas
capable de dire si tel épisode qui survient est attribuable au changement climatique ou pas.
La question est de savoir
si la cause des événements dramatiques de ces dernières années réside
dans l’aggravation des pluies diluviennes en automne ou la vulnérabilité
des populations face à ces phénomènes. Si les zones urbaines
s’agrandissent, si l’hydrologie urbaine (notamment les réseaux de
canalisation d’eau) ne permet pas d’absorber les quantités d’eaux qui
viennent du ciel, si la régulation humaine des rivières n’est pas
suffisante, on peut avoir des événements catastrophiques. Il est très difficile de dire s’il y a un responsable dans l’histoire qui s’appelle réchauffement climatique ou urbanisation galopante.
Le changement climatique pourra-t-il aggraver ces phénomènes à l’avenir ?
Les lois de la physique nous disent que ce type d’événements risquent de devenir plus fréquents et plus intenses dans un contexte
de réchauffement climatique. De manière générale, sous l’effet de la
hausse de la température, l’atmosphère retient davantage de quantité de
vapeur d’eau, ce qui entraîne plus de précipitations par la suite.
La
situation est plus complexe dans le cas précis de l’arc méditerranéen.
D’un côté, les températures augmentant, le climat devient de plus en
plus aride et il pleut moins en moyenne. Mais d’un autre côté, la
Méditerranée joue un rôle crucial dans l’apport d’eau de l’atmosphère et
constitue un réservoir essentiel dans la formation des précipitations.
Avec la chaleur, davantage d’eau s’évapore de la Méditerranée, qui est
ensuite retenue dans l’atmosphère et conduit à une intensification des
précipitations intenses.
Quelles sont les premières conclusions du programme HyMeX ?
Nous
avons mené deux importantes campagnes en 2012 et en 2013, lors
desquelles nous avons récolté des données qui permettent de mieux comprendre
quels sont les ingrédients à l’origine de ces épisodes cévenols. Nous
avons procédé à des mesures extrêmement précises grâce à de nombreux
outils : des observations satellites, des avions Lidar
(lasers aéroportés) qui mesurent la quantité de vapeur d’eau de
l’atmosphère, des ballons qui dérivent horizontalement pour comprendre
comment les masses d’air s’humidifient au fur et à mesure qu’elles
passent de la Méditerranée sur le continent, des radars qui analysent
comment les précipitations se forment en mer et comment elles évoluent
en arrivant sur le continent.
HyMex a donc permis de tester une batterie de nouvelles observations et de voir leurs effets sur l’amélioration des prévisions météo. Le programme a notamment contribué à évaluer et améliorer la nouvelle version du modèle de prévision de Météo-France Arome, qui dispose d’une maille de calcul de 2,5 km, nettement plus fine que celle de ses prédécesseurs.
L’objectif d’un programme qui court jusqu’en 2020 est également de
comprendre comment ces épisodes cévenols fonctionnent d’une année sur
l’autre, et de voir si des tendances émergent sur dix ans, notamment du point de vue de l’impact du changement climatique.
Audrey Garric (propos recueillis par)
Chef adjointe du service Planète/Sciences du Monde
O primeiro-ministro israelense, Benjamin Netanyahu, em Nova York, no dia 1º de outubro de 2015
O primeiro-ministro israelense, Benjamin Netanyahu, declarou neste
domingo que seu país está "travando uma luta até a morte contra o
terrorismo palestino", e ordenou novas e duras medidas, após ataques que
deixaram dois israelenses mortos em Jerusalém.
"Estas medidas incluem a demolição acelerada das casas dos
terroristas", declarou, em uma mensagem de vídeo publicada pelo site de
notícias israelense na internet Ynet.
Netanyahu chamou seus ministros da Defesa e da Segurança Interior e
outros altos funcionários de segurança imediatamente depois de
aterrissar em Israel o avião que o trazia de volta de Nova York após ter
discursado na Assembleia Geral da ONU.
O primeiro-ministro instruiu sobre medidas "para prevenir o terrorismo, assim como para dissuadir e punir os agressores".
Entre outras medidas, encontra-se a de ampliar o recurso da tão
polêmica prisão administrativa (sem julgamento) de suspeitos de
"terrorismo", assim como a de aumentar os oficiais das forças de
segurança em Jerusalém e na Cisjordânia ocupada.
Também prevê manter afastados "incitadores" (não determinados) da Esplanada das Mesquitas (Monte do Templo para os judeus).
Neste domingo, a polícia tomou a medida de fechar a Cidade Velha de
Jerusalém aos palestinos, após os ataques do sábado na parte antiga da
cidade, em um dos quais um palestino matou dois israelenses e feriu uma
criança. Na manhã deste domingo, um adolescente israelense também foi
ferido.
copiado http://www.afp.com
Catadores de lixo são vistos em depósito de lixo, em Lahore, Paquistão, no dia 5 de junho de 2015
A extrema pobreza deve cair pela primeira vez este ano, atingindo
menos de 10% da população mundial, sem deixar de ser "muito preocupante
na África subsaariana", aponta um relatório do Banco Mundial (BM)
divulgado neste domingo.
Um total de 702 milhões de pessoas, contra 902 milhões em 2012,
deverão viver este ano abaixo da linha de pobreza, com um valor que a
instituição subiu de 1,25 para 1,90 dólar por dia, levando em conta a
inflação, assinala o relatório.
Em 2012, quando foram divulgados os últimos dados, os menos
favorecidos representavam 13% da população mundial, proporção que era de
29% em 1999.
"Somos a primeira geração na História que pode eliminar a extrema
pobreza", elogiou Jim Yong Kim, presidente da instituição, que realiza
na próxima semana sua Assembleia Geral em Lima, juntamente com o Fundo
Monetário Internacional (FMI).
Segundo Kim, esta redução é resultado de um crescimento dinâmico da
economia e do investimento em saúde e educação, além de mecanismos de
proteção social que impediram milhões de pessoas de "voltar a cair na
pobreza".
O executivo espera que a melhora "dê um novo impulso" à comunidade
internacional, paralelamente à aprovação recente pela ONU dos novos
objetivos de desenvolvimento sustentável, que incluem a erradicação da
extrema pobreza.
copiado http://www.afp.com
Polícia espanhola prende suspeitos de recrutar
pessoas para o EI, em Madri, no dia 4 de outubro de 2015, em foto cedida
pelo ministério do Interior
Dez suspeitos de tentar recrutar combatentes para o grupo Estado
Islâmico (EI) foram presos na Espanha e no Marrocos, anunciou o
ministério espanhol do Interior.
Os suspeitos foram presos em uma operação conjunta dos serviços de inteligência do Marrocos e a polícia espanhola.
Entre os presos, há duas mulheres acusadas de fazer parte de uma rede
internacional para "para radicalizar, doutrinar e recrutar novos
adeptos, principalmente outras mulheres, para o Daesh" (EI em árabe) e
enviá-los para a Síria e o Iraque", segundo o comunicado.
A operação conjunta anterior, em 25 de agosto, resultou na prisão de 14 supostos recrutadores de jihadista
copiado http://www.afp.com
Una mujer abraza a un niño tras haber conseguido
alcanzar la isla griega de Lesbos cruzando el mar Egeo desde Turquía el 2
de octubre de 2015
Alrededor de 630.000 personas entraron ilegalmente en Europa en lo
que va del año, afirmó Fabrice Leggeri, jefe de la agencia de la UE de
vigilancia de fronteras Frontex, en entrevista con el grupo de prensa
francés Ebra.
"Hemos registrado unos 630.000 cruces ilegales de fronteras, al
finalizar septiembre", indica Leggeri y precisa que Frontex tiene
previsto despachar "60 aviones con migrantes ilegales de retorno" en
2015 contra 39 el año anterior, en esta entrevista que publicarán el
lunes periódicos regionales.
Señala el jefe de Frontex que "los Estados miembros deben comprender
que en lugar de desplegar cientos de policías en sus fronteras
nacionales, sería mucho más útil que los enviaran a la frontera
exterior" de Europa.
"Si cada Estado encara la crisis en su región, sin coordinar con sus
vecinos, los flujos (de migrantes) seguirán pasando de un país al otro,
en detrimento de todos", advierte.
Aunque expresa su satisfacción porque el número de efectivos de
Frontex en Grecia, actualmente menos de un centenar, se duplicará,
sostiene que "si tuviéramos 1.000 o 2.000 guardias fronterizos europeos
para ayudar a las autoridades griegas, eso tendría un efecto
espectacular sobre la crisis en esa frontera".
Mientras que los europeos planean instalar 'hotspots' en Grecia e
Italia para recibir a los migrantes y evaluar los pedidos de asilo,
Leggeri recuerda que solo un "promedio de 39%" de los rechazos son
ejecutados efectivamente, principalmente por la negativa de sus países
de origen de volver a recibir a sus ciudadanos.
"Seamos realistas: si queremos poder reenviar a los migrantes
irregulares a sus países de origen, son necesarios lugares de retención,
en particular en los hotspots", afirma.
Interrogado sobre la puesta en marcha de un cuerpo europeo de
guardias fronterizos, Leggeri asegura que eso "no es previsible a medio
plazo, y el objetivo es ser eficaces rápidamente".
Destaca además la necesidad "una gestión más integrada de las
fronteras, de una red europea de vigilancia de la cual Frontex es la
prefiguración. Y prever una capacidad de acción autónoma en algunos
casos: por ejemplo, que Frontex pueda intervenir en una crisis sin
esperar a que el Estado concernido haga el pedido".
Asegura por último que "la presión migratoria es un desafío a largo
plazo" dado que "no veo una solución a corto plazo en Siria y en el
Cuerno de África, ni para la diferencia de desarrollo ente Europa y el
África subsahariana".
copy http://www.afp.com/es/
La directora gerente del Fondo Monetario
Internacional (FMI), Christine Lagarde, hablando de la situación
financiera mundial, en Washington el 30 de septiembre de 2015
La directora general del Fondo Monetario Internacional (FMI),
Christine Lagarde, estimó que Brasil, "motor del crecimiento en América
Latina", vive "tiempos difíciles" pero que el país va por el buen camino
"con los esfuerzos hechos para restaurar el excedente presupuestario
primario en 2016".
En una entrevista con el diario O Globo, publicada el sábado, Lagarde
dijo que "la economía sufrirá una fuerte contracción este año debido a
la reducción de la inversión y el consumo, y que es probable que siga
siendo negativa en 2016".
En la víspera de la apertura de la asamblea anual del Fondo Monetario
Internacional en Lima, donde serán difundidas el martes las nuevas
previsiones, Lagarde señaló que es la "crisis política causada por la
investigación en curso en Petrobras, que ha creado incertidumbres, y
que, a su vez, afectó a la confianza del consumidor y las empresas".
"Así que no hay duda de que Brasil pasa por momentos difíciles y esto
se traduce en un aumento en la tasa de desempleo y el deterioro de las
condiciones de crédito", dijo. Y añadió que "para mejorar la situación y
recuperar la confianza, la inversión y, finalmente, el crecimiento, lo
esencial es restablecer el equilibrio presupuestario".
La directora del FMI aboga por "un abordaje sólido, estratégico y
ambicioso (de la política fiscal), cuyo eje se basa en el aligeramiento
de las presiones crónicas y estructurales de los gastos" para llevar "la
relación deuda/PIB a niveles razonables y estimular la confianza".
"Saludamos los esfuerzos hechos por las autoridades para restablecer
el superávit presupuestario (primario) en 2016, que supone un paso en la
dirección correcta para asegurar la sostenibilidad fiscal".
En la actualidad el gobierno brasileño está tratando de impulsar en
el Parlamento su programa de austeridad para relanzar el crecimiento de
la séptima economía mundial, que entró en recesión en el segundo
trimestre.
El país tiene un crecimiento reducido o nulo en los últimos cinco
años. El constante deterioro de la economía, agravada por las tensiones
políticas y la fuerte caída de la popularidad del gobierno hizo que la
agencia de calificación Standard & Poor's degradase la deuda de
Brasil a la categoría "especulativa".
"Estas medidas (...) son esenciales para el crecimiento sostenible y
para preservar el extraordinario progreso logrado por Brasil en la lucha
contra la pobreza y la desigualdad en las últimas décadas", defendió la
mandataria del FMI.
"Esperamos que Brasil suspenderá las medidas necesarias para
garantizar que el país siga siendo el motor de crecimiento de la
región", concluyó Lagarde.
copy http://www.afp.com/es/
Governador de Minas Gerais, Fernando Pimentel lamentou a
morte do ex-presidente a Petrobras José Eduardo Dutra, que lutava contra
um câncer e faleceu nesta madrugada em Belo Horizonte, aos 58 anos;
"Recebi com muita tristeza a notícia da morte do companheiro José
Eduardo Dutra, um grande brasileiro e um quadro político que vai fazer
muita falta ao nosso país. Um homem afável, inteligente, cordial, um
homem de bem", disse Pimentel pelo Facebook; Dutra presidiu a Petrobras e
o PT
4 de Outubro de 2015 às 16:32
Minas 247 - O
governador de Minas Gerais, Fernando Pimentel (PT), lamentou, neste
domingo (4), a morte do ex-presidente a Petrobras José Eduardo Dutra,
que lutava contra um câncer e faleceu nesta madrugada em Belo Horizonte,
aos 58 anos.
"Recebi com muita tristeza a notícia da morte do companheiro José
Eduardo Dutra, um grande brasileiro e um quadro político que vai fazer
muita falta ao nosso país. Um homem afável, inteligente, cordial, um
homem de bem", disse Pimentel pelo Facebook. "Eduardo Dutra parte
deixando amigos em todos os setores da vida política e social do país.
Neste momento de luto, de oração, presto minha homenagem à sua memória e
levo minha solidariedade à sua família", acrescentou.
Dutra nasceu no Rio de Janeiro, em 11 de abril de 1957. Foi
presidente do Sindicato dos Mineiros do Estado de Sergipe (Sindimina) no
período de 1989 até 1994 e dirigente nacional da Central Única dos
Trabalhadores (de 1988 até 1990).
Em 1994, foi eleito senador da República pelo Estado de Sergipe.
Foi presidente da Petrobras de 2 de janeiro de 2003 até 22 de julho
de 2005. Retornou à Petrobrás como presidente da Petrobras
Distribuidora, de 24 de setembro de 2007 a 14 de agosto de 2009 . Deixou
o cargo para disputar a presidência do Partido dos Trabalhadores, sendo
eleito para o biênio 2010-2012.
Era, atualmente, primeiro suplente do senador Antônio Carlos Valadares (PSB/SE).
Jornalista Luis Costa Pinto, que já foi editor de
Veja e Época, classificou como "omertá" o silêncio das duas revistas
semanais sobre as contas de US$ 5 milhões do presidente da Câmara,
Eduardo Cunha (PMDB-RJ), na Suíça; "O silêncio das revistas semanais, em
suas capas, desconhecendo a chegada aos Brasil dos documentos que
comprovam a existência de contas secretas de Eduardo Cunha e de sua
família na Suíça não é omissão. É omertá", disse ele; Globo e Abril
partem do princípio de que Cunha, mesmo culpado, pode ser útil na
tentativa de derrubar a presidente Dilma Rousseff; ele, que foi o autor
da celebre entrevista que desencadeou o impeachment de Fernando Collor,
também ironizou o fato de Veja ter sido capaz de descobrir contas falsas
de Romário, mas não enxergar as reais de Cunha
4 de Outubro de 2015 às 14:52
247 –
O jornalista Luis Costa Pinto, que já foi editor de Veja e Época,
classificou como "omertá" o silêncio das duas revistas semanais sobre as
contas de US$ 5 milhões do presidente da Câmara, Eduardo Cunha
(PMDB-RJ), na Suíça. "O silêncio das revistas semanais,
em suas capas, desconhecendo a chegada aos Brasil dos documentos que
comprovam a existência de contas secretas de Eduardo Cunha e de sua
família na Suíça não é omissão. É omertá", disse ele. Aparentemente, Globo e Abril partem
do princípio de que Cunha, mesmo culpado, pode vir a ser útil na
tentativa de derrubar a presidente Dilma Rousseff – daí o silêncio
mafioso sobre as suas contas na Suíça. Costa Pinto, que foi o autor da
celebre entrevista com Pedro Collor, que desencadeou o impeachment de
Fernando Collor, também ironizou o fato de Veja ter sido capaz de
descobrir contas falsas de Romário na Suíça, mas não enxergar as reais
de Cunha no mesmo país. "Fechou a tampa do baú. Pode enterrar", disse ele. copiado http://www.brasil247.com/pt/
Informação foi confirmada pelo chefe da Advocacia-Geral
da União, Luis Inácio Adams, e o pedido de afastamento será apresentado
nesta segunda-feira; tese é de que o ministro Augusto Nardes (foto), do
Tribunal de Contas da União, antecipou seu voto em diversas
manifestações à imprensa, o que é proibido pela Lei Orgânica da
Magistratura; Nardes chegou a dizer, por exemplo, que o TCU "fará
história" no julgamento previsto para esta quarta-feira; rejeição das
contas da presidente Dilma Rousseff em virtude das chamadas 'pedaladas
fiscais' é uma das esperanças da oposição para tentar viabilizar um
golpe parlamentar contra a presidente Dilma Rousseff
4 de Outubro de 2015 às 16:33
247 – A
Advocacia-Geral da União tentará afastar o ministro Augusto Nardes, do
Tribunal de Contas da União, da relatoria do caso que trata das chamadas
'pedaladas fiscais'.
A informação foi confirmada pelo chefe da Advocacia-Geral da União,
Luis Inácio Adams, e o pedido de afastamento será apresentado nesta
segunda-feira.
A tese é de que Nardes antecipou seu voto em diversas manifestações à
imprensa, o que é proibido pela Lei Orgânica da Magistratura. Nardes
chegou a dizer, por exemplo, que o TCU "fará história" no julgamento
previsto para esta quarta-feira.
"Eles [ministros do TCU] estão submetidos às mesmas regras de todos
os magistrados do país. [...] Falar antes é uma situação de impedimento e
de prejuízo ao processo. Nesse caso, se agrava pela reiteração e pela
intenção. Há uma intenção de rejeição", disse Adams, neste domingo (4).
"Quando magistrado quer fazer história, ele passa a ser agente
político".
Quem também participou da entrevista foi o ministro José Eduardo
Cardozo. Ele reforçou que ministros e juízes não podem divulgar
posicionamento antes do fim do processo. "Quem prejulga não julga. Você
tem que ouvir tudo, estar atento a tudo. Um juiz que dá opinião antes do
julgamento acaba se vinculando publicamente a uma postura", disse.
Rejeição das contas da presidente Dilma Rousseff em virtude das
chamadas 'pedaladas fiscais' é uma das esperanças da oposição para
tentar viabilizar um golpe parlamentar contra a presidente.
copiado http://www.brasil247.com/pt/
Ministro da Secretaria de Comunicação Social da
Presidência, Edinho Silva avalia que o PT passa por um momento
delicado; "Não sou hipócrita. A situação do PT é grave. Negar isso seria
um equívoco"; ele admite também que "foi um erro" seu partido peitar
Eduardo Cunha (PMDB-RJ) na disputa pela presidência da Câmara; apesar de
dizer que o governo passa por uma crise "inegável", o ministro diz que o
PT e a presidente Dilma estão absolutamente tranquilos em relação aos
pedidos de impeachment; "O impeachment não é uma questão política, é
jurídica. Para que tenha um impeachment, você tem de ter um fundamento
jurídico. O governo não se preocupa com essa pauta"
de Outubro de 2015 às 12:48
Brasília 247 -
Ministro da Secretaria de Comunicação Social da Presidência da
República, Edinho Silva avalia em entrevista ao jornal Correio
Braziliense admite o momento delicado pelo qual passa o PT. "Não sou
hipócrita. A situação do PT é grave. Negar isso seria um equívoco"
Edinho comenta a relação com o PMDB, e diz que 'todo governo tem que
ceder aos anseios de seus aliados, se não não governa', mas pondera que
antes, qualquer reforma administrativa deve ser feita com o povo como
prioridade. Ele admite que "foi um erro" o PT peitar Eduardo Cunha na
disputa pela presidência da Câmara, com o deputado Arlindo Chinaglia.
Apesar de dizer que o governo passa por uma crise "inegável", o
ministro da Comunicação diz que o PT e a presidente Dilma estão
absolutamente tranquilos em relação aos pedidos de impeachment que
tramitam na Câmara.
"O impeachment não é uma questão política, é jurídica. Para que tenha
um impeachment, você tem de ter um fundamento jurídico. O governo não
se preocupa com essa pauta. A nossa preocupação é ter um desafio imenso
pela frente, que é a retomada do crescimento econômico, da geração de
empregos, da distribuição de renda, geração de oportunidades".
Tesoureiro da campanha de Dilma em 2014, Edinho Silva falou também
sobre a investigação aberta contra ele no Supremo Tribunal Federal (STF)
para apurar a doação de R$ 7,5 milhões supostamente desviados da
Petrobras.
"O que tem contra mim é uma delação premiada de alguém que, portanto,
negociou redução de pena. Eu li integralmente a delação do empresário
(Ricardo Pessoa). Ele diz que eu o pressionei elegantemente e no
parágrafo abaixo diz que nunca se sentiu pressionado. Na mesma delação.
Respeito o pedido de abertura de inquérito do procurador. Ele deve ter
visto na delação coisas que eu leigo, não vi. Prefiro, inclusive, que
haja inquérito porque não quero dúvidas sobre o meu trabalho à frente da
coordenação financeira da campanha da presidenta Dilma. Assumi a
coordenação financeira já com o processo de investigação em andamento.
Fui chamado para ocupar essa função em junho. Relutei. Todos sabem e
humildemente digo, eu seria certamente um dos deputados mais votados do
PT de São Paulo".
Edinho avalia ainda que a reforma administrativa feita pela
presidente Dilma Rousseff chega num momento adequado e de forma
acertada. Veja aqui a entrevista completa.
copiado http://www.brasil247.com/pt/
They have been squatting in Victoria Square, in the heart of
Athens, for months: a fraction of the tens of thousands of refugees
flooding into Greece from Turkey, hoping to move on to Austria and
Germany but blocked here.
But now the Greek government’s immigration minister has hit on a
solution that, with hindsight, looks obvious. He has opened up one of
the many stadiums on which Greece lavished vast sums for the 2004
Olympics and which – with the exception of the striking football
stadium, refashioned for the Games by Sergio Calatrava – have been
quietly rusting away unused ever since.
They have been glaring symbols of the reckless extravagance of those
pre-bust years, but also of the inertia and rigidity of successive
governments in failing to put them to any profitable purpose.
In recent days, some 400 to 500 refugees were ferried by bus to the
Galatis indoor Olympic hall in the city, used for table tennis and
gymnastics in 2004, while hundreds more were transferred to the former
Olympic hockey stadium.
Yiannis Mouzalas, junior interior minister in charge of immigration
in the new Syriza-led coalition government, told reporters in Victoria
Square, “I ask residents to be patient… Victoria Square will be cleared.
We are trying to reduce the pressure on the population so that it will
maintain the stance of solidarity it has shown until now. We do not want
them to become susceptible to far-right, racist and xenophobic views…”
An Afghan refugee holds some blankets as refugees wait to be transferred from Victoria Square to one the stadiums in Athens
Residents on the island of Lesbos told me during a recent visit that
the first Syriza government, which took power in January, had done
nothing about the refugees flooding through. But when Alexis Tsipras’s
government resigned in August, the immigration minister of the caretaker
administration that replaced it – the same Mr Mouzalas – had visited
the island and taken some crucial steps. They were relieved to learn
that Mr Tsipras has decided to keep this effective minister in place
after returning to power last month. This week Mr Mouzalas again showed
his worth.
Given the scale of the influx, other venues may also be opened up and
dusted down for the new arrivals. One contender is the Olympic village,
12 miles north-west of the city, a large grid of neat cement homes,
designed to house 10,000. It’s another symbol of how thoroughly Greece’s
brave new aspirations curdled after the crash. Once the games were
over, thousands of Greeks entered a lottery to win the right to buy a
home in the village at a bargain price. Some of those who won the
lottery are still there. But the utopian hopes for the place quickly
crumbled as businesses left due to lack of demand, and planned schools
and nurseries were never completed.
At the village’s only café, a rudimentary place, old geezers kill
time gossiping. My arrival enlivened their morning a little. They
explained how they were expected to pay back their mortgages in the
normal way, but after the crash, a few of them stopped paying, and when
the banks took no action the rest also stopped. Now they are squatting
in their own homes. Most of them had planned to vote for Syriza, in the
belief that, even though Mr Tsipras had signed up to the harsh bailout
terms imposed by Brussels, he didn’t mean to follow through.
That may or may not turn out to be the case. But in the meantime, if
Mr Mouzalas casts his eye in their direction, they may find their
village enlivened in ways they did not expect.
Archbishop at Center of Mystery of Papal Meeting With Kim Davis
Shortly after the election of Pope Francis,
Carlo Maria Viganò, the papal nuncio to the United States, spoke
effusively about his official reception by the pontiff in the library of
the Apostolic Palace in Rome.
“That
is a man you may talk to with an open heart,” Archbishop Viganò said in
an interview at the time, calling his audience, “extremely nice,
extremely warm.”
Archbishop Viganò could be in for a chillier reception the next time he returns to the Vatican.
The
archbishop, who was exiled to the United States in 2011 after losing a
high-altitude Vatican power struggle that became public in an infamous leaks scandal,
now finds himself at the center of another papal controversy. This
time, the Vatican is suggesting that Archbishop Viganò is responsible
for giving papal face time to Kim Davis,
the Kentucky clerk whose refusal to issue marriage licenses to same-sex
couples has made her a heroine to social conservatives.
The encounter struck a dissonant note in a papal visit that seemed designed to avoid the battlefields of the culture wars. News of the meeting has proved to be manna for conservatives frustrated by Francis’ de-emphasis of social issues and hungry for more of a papal focus on religious liberty and doctrinal opposition to same-sex marriage.
Archbishop
Viganò, an amiable 74-year-old northern Italian with an appreciation
for good red wine, declined to comment, though people close to him
rejected the notion that the Vatican was blaming him.
But
the Rev. Thomas Rosica, a Vatican spokesman, said on Friday that the
office of Archbishop Viganò had extended the invitation to Ms. Davis and
that the pope was probably not briefed about her case. And the Rev.
Federico Lombardi, the chief Vatican spokesman, depicted the meeting as
one meet-and-greet among many.
A
lawyer for Ms. Davis, Mathew D. Staver, said in an interview that the
Vatican’s version of events was “absolute nonsense” and that “somebody
is trying to throw some people under the bus.”
The wronged party, several church observers and Mr. Staver suggested, was Archbishop Viganò.
Mr.
Staver said his client’s meeting with the pope was indeed private and
that “if there was a line or other people, they would not have been able
to keep this quiet as long as they have.” He then detailed the
choreography involved in setting up the meeting.
He
said Archbishop Viganò personally contacted Ms. Davis late in the day
on Sept. 14 suggesting a private meeting with Pope Francis on Sept. 24.
On the eve of the meeting, he said Ms. Davis received a voice mail
message on her cellphone confirming the meeting and instructing her to
keep her noticeably long hair up.
“I
told her this morning, ‘Do not delete those,’” said Mr. Staver. He
said, “we were led to believe that the invitation did come directly from
Pope Francis.”
Mr.
Staver said a conservative deacon, Keith Fournier, introduced him to
Archbishop Viganò back in April before speaking at a National
Organization for Marriage rally on the Washington Mall in opposition to
same-sex marriage. As Mr. Staver descended from the stage, Archbishop
Viganò made a point to “thank me for my message,” the lawyer said.
Archbishop
Viganò, a cultural conservative born into a wealthy family in Varese,
received the title of archbishop from John Paul II in 1992. He later
joined the church’s diplomatic corps, which is one of the traditional
sources of power in the Vatican, and in 2009 was installed by Pope
Benedict XVI as secretary of the governorate of Vatican City State, a
position not unlike the mayor of Vatican City.
Benedict
wanted the ambitious Italian to enact government reforms, but
Archbishop Viganò’s efforts in that goal earned him powerful enemies. In
early 2011, hostile anonymous articles attacking Archbishop Viganò
began appearing in the Italian news media, the bulletin board of Vatican
power politics. Archbishop Viganò appealed to Benedict’s second in
command, Secretary of State Tarcisio Bertone, who instead echoed the
articles’ complaints about his rough management style and removed
Archbishop Viganò from his post.
Those appeals and protests, later leaked by the pope’s butler, became the heart of the church scandal known as VatiLeaks, which many church observers say contributed to the resignation of Benedict XVI.
In
one missive copied to the pope, Archbishop Viganò wrote to Cardinal
Bertone accusing him of getting in the way of the pope’s reform mission,
but also of failing to make good on a promise to elevate him to
cardinal. When faced with a transfer to the United States, he protested
that the move would give heart to those opposed to his efforts to “clean
up” the “corruption and abuse of power” in the Vatican.
On
July 7, 2011, he wrote to Benedict that on issues of malfeasance inside
the Vatican, “the Holy Father has certainly been kept in the dark.”
The
question now is did Archbishop Viganò, left to linger in the United
States as a new administration has taken power in Rome, keep Pope
Francis in the dark or simply underestimate the off-message media storm
that a meeting with Ms. Davis would provoke. Or, after executing orders
from Rome, has he once again found himself being hung out to dry at the
end of his career. In January, Archbishop Viganò will turn 75, the age
at which bishops must submit a formal request to the Vatican for
permission to resign. These requests are not automatically accepted, and
bishops often stay in their appointments long after. It seems unlikely,
church analysts say, that Archbishop Viganò will be one of them.
“Life is always in progress,” Archbishop Viganò said in the 2013 interview about the shifting power structure
under Francis. He added that the church would emphasize the dimension
of charity, “of pardon, of mercy. As Pope Francis has said, this is his
own style.”
Get news and analysis
from Europe and around the world delivered to your inbox every day with
the Today’s Headlines: European Morning newsletter. Sign up here.
copy http://www.nytimes.com
Leading
American politicians of both major parties appear to share an extreme
reluctance to openly criticize the human rights abuses of Saudi Arabia, a
U.S. ally that has ramped up executions of its own citizens, led a
coalition bombing effort in Yemen that has killed thousands of
civilians, and supported Sunni extremist groups throughout war-torn
Syria.
Given the news this week that Saudi-led forces bombed a wedding party in Yemen, killing scores of civilians, as well as the decision
by the Saudi government to behead and then crucify Ali Mohammed
al-Nimr, the son of a government critic arrested as a teenager, I
attempted to talk about the Saudi Arabian human rights record to a
number of politicians at the Washington Ideas Forum, an event hosted by The Atlantic and the Aspen Institute to discuss “this year’s most pressing issues and ideas of consequence.”
Most were uninterested in commenting.
Former Republican presidential nominee Mitt Romney smiled and
repeatedly said, “Nice to see you,” when I asked if he had any concerns
about the Saudi-led bombing campaign in Yemen.
I found Sen. Chris Coons, D-Del., as he was getting out of his car.
“As the co-founder of the Human Rights Caucus in the Senate, I do think
we need to pay attention to human rights all over the world, regardless
of where human rights violations arise,” he said.
I asked if he would comment specifically on Saudi Arabia. Coons
ignored me and continued walking into the building, even though a staff
member accompanying him had just informed the senator that he had
“plenty of time” before his speech. The staff member offered to exchange
contact information for a lengthier comment later. I emailed and did
not hear back.
Sen. Mark Warner, D-Va., stopped briefly to chat. “Obviously I’m
concerned in particular with some of the indiscriminate bombing in Yemen
and, as we think about the increasing responsibilities that all of the
Gulf states have in the challenge against ISIL, it shows that one, they
need to step up and they need to step up with more focus than the kind
of indiscriminate bombing, frankly.”
I asked Warner if that meant there needed to be a pause in the
bombing in Yemen. “That’s the comment I’ve made,” Warner replied,
turning to leave the building.
Sen. John McCain, R-Ariz., spent the most time discussing the issue with me. But his answers were perplexing.
“They may be bombing civilians, which is actually not true,” McCain said, when asked about civilian casualties in Yemen.
“Civilians aren’t dying?” I asked.
“No, they’re not,” the senator replied. “Oh, I’m sure civilians die
in war. Not nearly as many as the Houthis have executed,” McCain
continued, referring to the Shiite militia waging an insurgency against
the Sunni government in Yemen.
Asked about the recent reports of Saudi forces bombing a wedding
party in Yemen, McCain said, “I’m sure in wars terrible things happen
and the Houthis however are an extremist group backed by the Iranians
who are slaughtering Yemenis.”
The U.N. High Commissioner for Human Rights has reported that more
than 2,300 civilians have been killed in the Yemen conflict, and that
both Houthi rebels and the Saudi-led forces share responsibility for the deaths. The UNHCHR spokesperson has told reporters, however, that the Saudi-led bombing campaign has caused most of the deaths.
I tried to ask McCain, who serves as chairman of the International
Republican Institute, a U.S. government-backed human rights and
democracy promotion nonprofit, if he had an opinion on the spate of
executions in Saudi Arabia, which have averaged at a rate of one execution every two days.
“Of course I have always stood for human rights and will continue to keep standing for human rights,” he said. Photo Caption: Saudi army artillery fire shells toward Yemen from a post close to the Saudi-Yemeni border.
Two
bomb blasts have rocked the outskirts of the Nigerian capital Abuja,
including one target previously attacked by Boko Haram, the country's
National Emergency Management Agency (NEMA) has said.
The explosions happened near a police station in Kuje and at a bus
stop in Nyanya at about 10.30pm (21:30 GMT), said NEMA spokesman Manzo
Ezekiel, adding: "There are a number of dead."
Kuje, near Abuja's airport, is about 40km from the city centre and seat of government.
The same bus station in Nyanya was hit twice last year. The first
attack, on April 14 2014, left at least 75 dead and was claimed by Boko
Haram, the second, on May 1, left at least 16 dead.
Ezekiel said the latest blasts happened almost simultaneously and
appeared to use "the same kind of explosives used in the insurgency" in
Nigeria's northeast, the AFP news agency reported.
"It was not an accidental explosion ... definitely it was a bomb," he added.
"At this time we can only confirm the explosions. Our officers are on
the ground. There are a number of dead but we can't say anything about
numbers now."
It is the first such incident in over a year in the capital city and there was no immediate claim of responsibility.
Bitrus Dabli, an Abuja resident who heard the Kuje blast, said:
"Today there was a bomb blast that occurred in Kuje central market
around 10:45.
"That was the actual time the bomb blast took place so I was at home by then, so when they called I came and saw the fire.
The place was still burning so everybody was afraid to go in there."
Labaran Aman, a NEMA rescue official, said more than ten people were
critically wounded, even though he could not confirm the number of dead
persons.
"Honestly speaking we heard of multiple explosions at Kuje and Nyanya
and of course we have ambulances and rapid intervention vehicles
prepositioned in directions in Abuja and we dispatched all of them to
scene to help evacuate the injured to the hospital.
"So right now the critical injured are moved to national hospital and
from the Nyanya axis they are being moved to Asokoro general hospital.
"We cannot ascertain the actual number of dead at this moment but we have more than ten critically injured." Civilian deaths
Nigeria's military has claimed a series of successes against Boko
Haram in recent weeks, as it works towards a deadline to end the
insurgency by early November set by President Muhammadu Buhari.
Boko Haram, which wants to implement Islamic law, was pushed out of
most of the vast swaths of territory it controlled at the start of the
year, but they have dispersed and returned to tactics of raiding towns
and hitting soft targets with bombs
But indiscriminate attacks on civilians continue.
At least 10 people were killed and 39 others injured when four
suicide bombers blew themselves up in the Borno state capital,
Maiduguri, in northeast Nigeria, on Thursday.
Boko Haram were also suspected of killing 11 people during attacks on
three villages in the neighbouring state of Adamawa late on Wednesday
and early Thursday.
Amnesty International this week said at least 1,600 people had been
killed in Boko Haram violence in Nigeria, Cameroon, Chad and Niger since
June.
An AFP tally puts the death toll at more than 1,260 in Nigeria alone since Buhari came to power on May 29.