Le coronavirus asphyxie l'économie, espoir d'un traitement efficace
Le coronavirus asphyxie l'économie, espoir d'un traitement efficace
AFP / PATRICIA DE MELO MOREIRAOpération désinfection pour des militaires portugais, le 29 avril 2020 dans la banlieue de Lisbonne
Les Etats-Unis ont instillé mercredi l'espoir d'une première percée thérapeutique pour tenter de "bloquer" le nouveau coronavirus grâce à un traitement dont le monde a désespérément besoin face à une pandémie qui a mis fin à dix années de croissance américaine et n'en finit plus de peser sur l'économie.
Alors que de multiples essais cliniques sont en cours en Europe, en Asie et aux Etats-Unis pour trouver un traitement efficace contre la maladie Covid-19, le médicament remdesivir, du laboratoire américain Gilead, a montré des résultats encourageants pour accélérer le rétablissement des malades les plus gravement atteints, à défaut d'avoir, à ce stade, un impact significatif sur leur mortalité.
Le remdesivir a accéléré de 31% le temps de rétablissement, selon un essai très attendu mené en partenariat par ce laboratoire avec les Instituts de santé américains (NIH).
"Cela prouve que nous pouvons bloquer le virus", s'est félicité, prudemment optimiste, le directeur de l'Institut des maladies infectieuses Anthony Fauci, membre de la cellule de crise de la Maison Blanche.
La nouvelle a aussi été saluée par un bond de la Bourse de New York.
Le même jour cependant, la revue médicale de référence The Lancet a publié des résultats décevants d'une plus petite étude chinoise sur ce même remdesivir, concluant qu'il n'avait "pas de bénéfice clinique significatif" contre le Covid-19.
Nombre d'hôpitaux soignent depuis le début de la pandémie leurs patients avec ce médicament, aux côtés d'autres antiviraux ou encore de l’hydroxychloroquine, mais il est pour le moment difficile pour les médecins d'en déterminer l'efficacité réelle en l'absence d'essais rigoureux.
Partie de Chine en décembre, l'épidémie a contaminé depuis 3,1 millions de personnes dans le monde, et fait quelque 225.000 morts malgré le confinement de plus de la moitié de l'humanité, selon une compilation de bilans officiels.
- Alerte pour les enfants? -
Et comme un rappel du danger sanitaire, l'apparition dans plusieurs pays européens de cas d'enfants affectés par un syndrome inflammatoire grave, ressemblant à la maladie de Kawasaki, suscite désormais l'inquiétude, car il pourrait être lié au coronavirus.
L'alerte est partie ce weekend d'un signalement des autorité sanitaires britanniques. Dans la foulée, un petit nombre de cas similaires a été mentionné en France, aux Etats-Unis, en Espagne ou en Belgique. Le phénomène s'est accéléré depuis une semaine.
Si les enfants affectés évoluent quasiment tous de façon favorable, la préoccupation n'en est pas moins vive, alors que toutes les études ont jusqu'à présent montré que les formes graves de Covid-19 étaient rarissimes chez les plus jeunes.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'elle réunirait jeudi les experts de son comité d'urgence afin d'évaluer l'évolution de la pandémie, pour la première fois depuis qu'elle a décrété, le 30 janvier, une "urgence sanitaire de portée internationale", son niveau d'alerte le plus élevé.
Entre-temps, l'agence onusienne a fait l'objet de vives critiques des Etats-Unis, qui lui ont coupé les vivres, l'accusant d'une trop grande indulgence envers la Chine.
Les Etats-Unis, qui ont franchi mercredi la barre des 60.000 décès, soit plus que le nombre de militaires américains morts lors de la guerre du Vietnam, sont le pays le plus touché, avec également plus d'un million de cas diagnostiqués.
AFP / Simon MALFATTONombre de morts liés au coronavirus officiellement annoncés par pays, au 29 avril à 19H00 GMT
En Europe, la pandémie a fait plus de 130.000 victimes, dont les trois quarts en Italie (27.682 morts), en Espagne (24.275), en France (24.087) et au Royaume-Uni.
Dans ce dernier pays, le bilan a brutalement augmenté à 26.097 morts mercredi, soit le deuxième plus lourd en Europe après l'Italie, du fait de l'inclusion des décès dans les maisons de retraite.
- Economie en chute libre -
Au-delà du drame humain, les indices économiques en chute libre n'en finissent pas de tomber, qui confirment l'impact dramatique de la pandémie sur l'activité planétaire.
Après dix années de croissance ininterrompue, les Etats-Unis ont annoncé un recul de leur PIB de 4,8% en rythme annuel au premier trimestre de cette année. Ceci alors que plus de 26 millions de personnes se sont inscrites au chômage ces cinq dernières semaines, du jamais vu.
AFP / Olivier DOULIERYDans une rue de Washington, le 29 avrol 2020
Il s'agit de la plus importante baisse du PIB depuis le dernier trimestre 2008 quand les Etats-Unis s'enfonçaient dans la crise financière.
Et c'est loin d'être fini.
L'économie américaine va "probablement chuter à un rythme sans précédent au deuxième trimestre", a prévenu Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine (Fed), qui a promis d'utiliser "toute la palette d'outils" à sa disposition pour atténuer la récession.
Le gouvernement allemand s'attend lui à la pire récession depuis le début des calculs en 1970, avec une baisse du PIB de 6,3% cette année. "Nous allons vivre la pire récession de l'histoire de la République allemande", a averti le ministre de l'Economie Peter Altmaier.
Parmi les secteurs plombés par la crise, le trafic aérien mondial a enregistré en mars une chute de 52,9% par rapport à l'an dernier, la plus forte de son histoire récente, retombant au niveau de 2006.
AFP / Kazuhiro NOGILe tarmac d'Haneda, l'aéroport de Tokyo, le 28 avril 2020
En écho à cette annonce, le constructeur aéronautique Boeing a confirmé qu'il allait réduire ses effectifs globaux d'environ 10%. Plusieurs grandes compagnies ont déjà annoncé des plans de suppressions d'emplois: 12.000 chez British Airways, 5.000 chez la scandinave SAS, 2.000 chez Icelandair... Airbus a par ailleurs dévoilé mercredi une perte de 481 millions au premier trimestre.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), ce sont 1,6 milliard de personnes dans le monde --les trois quarts des travailleurs informels de la planète-- qui risquent de perdre leurs moyens de subsistance au cours de ce deuxième trimestre en raison de la pandémie, qui aura un "impact énorme en matière de pauvreté".
- Toujours "privés d'école" -
Dans ce contexte, l'urgence du déconfinement s'impose de jour en jour, au risque pourtant de relancer la propagation du virus. La levée des restrictions, toujours progressive, est déjà entamée dans plusieurs pays européens : Autriche, Allemagne, Norvège, Danemark...
La Pologne a annoncé mercredi la réouverture des crèches, hôtels et centres commerciaux. La Suisse va accélérer l'assouplissement des restrictions, jugeant que la population devait "apprendre à vivre" avec le virus. La Finlande a annoncé une reprise des écoles pour mi-mai.
La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent.
AFP / Gabriel BOUYSUn enfant et un employé chargé de la désinfection des rues à Madrid le 28 avril 2020
En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par "phases" jusqu'à "fin juin". Les écoles, elles, resteront fermées jusqu'en septembre.
En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai: rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports...
Quelque 1,3 milliard d'élèves dans 186 pays sont toujours concernés par la fermeture de leur école ou de leur université, selon les derniers chiffres de l'Unesco, qui constate un "début de réouverture progressive des établissements scolaires dans certains pays".
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Coronavirus: chemin "de plus en plus étroit" pour le championnat d'Italie
Coronavirus: chemin "de plus en plus étroit" pour le championnat d'Italie
AFP/Archives / Andreas SOLAROLe ministre italien des Sports Vincenzo Spadafora à Rome le 5 septembre 2019
Le chemin est "de plus en plus étroit" pour une reprise du championnat d'Italie de football, a prévenu mercredi le ministre des Sports Vincenzo Spadafora, qui a suggéré aux dirigeants du "calcio" de penser en priorité à la prochaine saison.
"Je vois un sentier de plus en plus étroit pour la reprise du championnat. Si j'étais un président de club de football, je penserais surtout à m'organiser pour reprendre en sécurité le prochain championnat qui devra débuter fin août", a déclaré Vincenzo Spadafora lors d'une interview sur la chaîne de télévision La 7.
"Les décisions que sont en train de prendre d'autres pays, comme la France hier, pourraient pousser l'Italie à suivre elle aussi cette ligne, qui deviendrait alors une ligne européenne", a-t-il ajouté.
Mardi, le Premier ministre français Edouard Philippe a annoncé que "la saison 2019-2020 de sports professionnels ne (pourrait) pas reprendre". Le championnat de France de football devrait donc être arrêté.
"Je pense que la prochaine réunion de la Lega Serie A (la Ligue italienne de première division, ndlr) pourrait réserver une surprise", a également suggéré Spadafora. "La majorité des clubs pourrait nous demander de suspendre cette saison et de préparer au mieux le prochain championnat", a-t-il dit.
La Ligue italienne a convoqué pour vendredi matin une assemblée générale d'urgence où la question de l'éventuelle poursuite de la saison devrait être évoquée.
Dans la soirée de mercredi, le président de la fédération italienne Gabriele Gravina a tout de même assuré qu'il ne "signerait jamais pour la fin des championnats", qui serait selon lui "la mort du football italien".
"Je me refuse à signer pour un arrêt total, sauf en cas de conditions objectives, relatives à la santé des licenciés, entraîneurs, membres des staff ou employés. Mais il faudra que quelqu'un me le dise de façon claire et m'empêche de continuer", a-t-il dit.
"Le temps joue en notre faveur", a-t-il également assuré. Le président de la fédération a aussi estimé à 700 ou 800 millions d'euros les pertes du secteur en cas d'arrêt définitif de la saison.
Le championnat d'Italie a été interrompu le 9 mars face à la progression de la pandémie de coronavirus, qui a désormais fait plus de 27.000 morts dans le pays. Le gouvernement n'a pas autorisé la reprise des entraînements en sports collectifs avant le 18 mai "au mieux".
Presidente de Fed dice que economía de EEUU va a contraerse a nivel "sin precedentes" en 2T
Presidente de Fed dice que economía de EEUU va a contraerse a nivel "sin precedentes" en 2T
AFP/Archivos / Eric BARADATEl presidente de la Reserva Federl Jerome Powell el 3 de marzo de 2020 en Washington
El presidente de la Reserva Federal, Jerome Powell, advirtió este miércoles que en el segundo trimestre la economía de Estados Unidos va a contraerse a un nivel "sin precedentes", en una jornada en la que los datos del primer trimestre indicaron un duro golpe de la pandemia de coronavirus a la economía.
"La actividad económica va a caer a una tasa sin precedentes en el segundo trimestre", advirtió Powell. "La economía estadounidense puede necesitar más apoyo", agregó.
La Reserva Federal advirtió que la pandemia por el coronavirus supone un riesgo "considerable" para la economía y decidió este miércoles mantener en un nivel entre cero y 0,25% su tasa directriz.
Powell señaló que tanto "la profundidad como la duración del bache económico son extraordinariamente inciertos y van a depender en gran medida de cuan rápido se logre controlar el virus".
Estados Unidos es el país donde más personas han fallecido por el nuevo coronavirus, con más de 58.000 muertos por esta enfermedad respiratoria.
La crisis "va a pesar con fuerza en la actividad económica, el empleo y la inflación en el corto plazo, y supone un riesgo considerable para el pronóstico de la economía en el mediano plazo", concluyó el Comité de Política Monetaria de la Fed (FOMC por sus siglas en inglés) tras una reunión de dos días.
El emisor estadounidense dijo que está "comprometido" a usar todo su arsenal para apuntalar a la economía en estos tiempos difíciles.
Este miércoles los datos del Departamento de Comercio mostraron que la economía estadounidense se contrajo 4,8% en el primer trimestre sobre el cuarto del año pasado, marcando el decrecimiento más pronunciado desde la Gran Recesión de la década pasada.
La medición utilizada en Estados Unidos compara un trimestre con el precedente y hace una proyección sobre la evolución en el año, si se mantiene el ritmo actual de crecimiento.
"Las perturbaciones a la actividad económica aquí y en el extranjero han afectado significativamente las condiciones financieras y han reducido el flujo de crédito hacia los hogares estadounidenses y las empresas", indicó la Fed.
El comité monetario de la Fed afirmó que mantendrá los niveles de las tasas de interés hasta que esté "confiado" de que la economía haya logrado capear los eventos recientes y el país "esté en vías de lograr el máximo empleo y los objetivos de estabilidad de los precios".
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Personas sin techo duermen en el metro vacío de Nueva York
Personas sin techo duermen en el metro vacío de Nueva York
AFP/Archivos / Johannes EISELEUna persona sin techo duerme en un vagón de metro en Nueva York, en esta imagen de archivo tomada el 30 de enero de 2019
Las personas sin techo se refugian cada vez más en los vagones de metro de Nueva York en medio de la brutal crisis económica provocada por el coronavirus, un problema que el alcalde Bill de Blasio y el gobernador Andrew Cuomo prometieron enfrentar.
En un video viral filmado por un conductor del metro neoyorquino y luego difundido por el diario New York Post se ven personas sin techo durmiendo en casi todos los vagones de un tren, algunos junto a bolsas plásticas, valijas y cajas llenas de pertenencias.
"¿Tengo que ir a trabajar ahí adentro?", dice el conductor en el video. "No tiene sentido".
Otros videos similares y una serie de fotos publicadas por el diario New York Daily News muestran imágenes del mismo tenor.
"Lo que sucede en esos vagones es desagradable", dijo el martes Cuomo.
La caída de más de 90% en el uso del metro ha liberado el espacio en trenes y estaciones, tomados por los sin techo.
El miércoles, Cuomo pidió a la MTA, la autoridad de transporte público de Nueva York -que es independiente pero en los hechos depende del gobierno estatal, no del municipal- que cada noche se realice una limpieza y desinfección de todos los trenes.
"Es necesario que esto termine", dijo. "Los trenes deben ser limpiados y los sin techo deben recibir los servicios que necesitan".
Cuomo dijo que exigió a la alcaldía un plan para desinfectar los trenes cada noche.
"Cualquier trabajador esencial que se suba a un tren debe saber que éste fue desinfectado la noche anterior", dijo Cuomo a la prensa el miércoles. "Queremos que vayan a trabajar. No queremos que se queden en casa".
La MTA es hace años blanco de una batalla entre el gobernador y el alcalde, viejos rivales, que se echan la culpa mutuamente de su deterioro, suciedad y falta de inversiones.
Al inicio de la semana, el alcalde propuso a la MTA cerrar 10 estaciones al final de los trayectos cada día entre la medianoche y las cinco de la madrugada.
Esto permitiría una limpieza más a fondo y que la policía y los servicios encargados desalojen a los sin techo de los vagones y estaciones y les propongan asilo en refugios. Pero el hacinamiento ha llevado a una explosión de casos de COVID-19 en esos hogares transitorios.
Usuarios de las redes sociales destacaron que los sin techo se ven obligados a dormir en el metro por falta de opciones seguras. El cierre de los cafés y restaurantes de comida rápida han privado a muchas de estas personas de baños, agua y un lugar donde descansar.
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Futuro fundo de recuperação da UE chegará a € 1,5 bi
Futuro fundo de recuperação da UE chegará a € 1,5 bi
AFP / Sergei SupinskyMulher veste máscara enquanto caminha perto de uma farmácia em Kiev, 4 de abril de 2020
O fundo de recuperação da União Europeia (UE), com o qual se deseja responder nos próximos anos à crise econômica devido ao coronavírus, deve atingir 1,5 trilhão de euros, estimou quarta-feira Paolo Gentiloni, comissário europeu para a Economia.
"Precisamos de um fundo de pelo menos 10% do nosso PIB, ou seja, cerca de 1,5 trilhão de euros", disse Gentiloni em entrevista ao jornal francês Echos.
Na semana passada, os líderes da UE encomendaram à Comissão Europeia a preparação deste fundo de recuperação, no âmbito de um plano de saída de crises, que também estabelecerá o orçamento europeu para o período 2021-2027.
Essa decisão encerrou parcialmente uma série de profundas divisões entre os países do sul da UE, que exigiam mais solidariedade financeira, e os do norte, que permaneceram firmes em suas posições.
Não está claro, no entanto, se este fundo subsidiará incondicionalmente setores econômicos ou se limitará a empréstimos que devem ser reembolsados.
"Eu concordo com Ursula von der Leyen", a presidente da Comissão, "quando menciona uma mistura dos dois", disse Gentiloni, considerando que, no entanto, os empréstimos precisam ser de longo prazo ou até de uma "dívida perpétua", ideia apoiada pela Espanha.
O comissário de economia admitiu, no entanto, que será difícil chegar a um consenso dentro da Comissão sobre o funcionamento concreta dos fundos.
"O diabo estará nos detalhes, e podemos dizer que haverá muitos diabos, seja na quantia, no timing ou na composição desses fundos", alertou. "Essas não são questões simples para decidir", avaliou.
Gentiloni ressaltou que é absolutamente necessário agir rapidamente e pensar em lançar o plano de recuperação a partir do segundo semestre deste ano.
"Nas próximas semanas, entraremos em uma fase de reestabelecimento, coexistindo com o vírus", afirmou o comissário. "É nessa fase que temos que implementar nossa estratégia de recuperação", insistiu.
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Bolsonaro desautoriza AGU e diz que recorrerá de veto a Ramagem na PF 'Quem manda sou eu e quero ele lá', diz o presidente sobre decisão de Moraes Novo ministro da Justiça chama Bolsonaro de 'profeta' e promete mais ação da PF Santa Cruz apoia veto do STF a posse: 'Precisamos impedir aparelhamento da PF' Maia foge de polêmica sobre posse suspensa de Ramagem: 'Baseada em fatos' Thais Oyama: Decisão do STF evoca no Planalto frase do 'cabo e do soldado'
MUDANÇAS NO GOVERNO
'Quem manda sou eu', diz Bolsonaro ao anunciar recurso contra decisão do STF que barrou Ramagem na PF
Presidente desautorizou a Advocacia-Geral da União, que afirmou que não recorreria da suspensão da nomeação
Bolsonaro desautoriza AGU e diz que recorrerá de veto a Ramagem na PF
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- Novo ministro da Justiça chama Bolsonaro de 'profeta' e promete mais ação da PF
- Santa Cruz apoia veto do STF a posse: 'Precisamos impedir aparelhamento da PF'
- Maia foge de polêmica sobre posse suspensa de Ramagem: 'Baseada em fatos'
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'Quem manda sou eu', diz Bolsonaro ao anunciar recurso contra decisão do STF que barrou Ramagem na PF
Presidente desautorizou a Advocacia-Geral da União, que afirmou que não recorreria da suspensão da nomeação
BRASÍLIA
O presidente Jair Bolsonaro desautorizou nesta quarta-feira (29) a AGU (Advocacia-Geral da União) e disse que vai recorrer da decisão do ministro do STF (Supremo Tribunal Federal) Alexandre de Moraes que impediu a posse do delegado Alexandre Ramagem no comando da Polícia Federal.
Mais cedo, a AGU divulgou nota pública na qual afirmou que não recorreria da suspensão da posse.
"É dever dela [AGU] recorrer", disse Bolsonaro. "Quem manda sou eu e eu quero o Ramagem lá", disse Bolsonaro, que momentos antes, em solenidade no Palácio do Planalto, havia afirmado que seu sonho de nomear o delegado para o cargo de diretor-geral "brevemente se concretizará".
Na entrada do Palácio da Alvorada, onde cumprimentou eleitores após uma caminhada, ele afirmou na noite desta quarta-feira que houve uma ingerência do Poder Judiciário e voltou a afirmar que cumprirá o seu desejo de nomear para o cargo o amigo de seus filhos.
"Eu quero o Ramagem lá. Foi uma ingerência, né? Mas vamos fazer tudo para o Ramagem. Se não for, vai chegar a hora dele e eu vou botar outra pessoa", disse.
Pouco depois de Bolsonaro ter desautorizado a nota da AGU, José Levi, o novo responsável pelo órgão, reafirmou que não haveria recurso. "Já foi dito que não haverá recurso", disse, no Palácio do Planalto. Ele deu a entender, porém, que não tinha informação sobre as declarações do presidente.
Há uma discussão jurídica sobre se o processo ainda pode ser julgado ou se estaria “prejudicado”, termo usado para definir situações em que o ato atacado já não tem mais efeito, já que na tarde desta quarta Bolsonaro revogou a nomeação. A desistência foi publicada em edição extra do Diário Oficial da União.
Como a decisão sobre o caso foi monocrática, a AGU pode recorrer para que Moraes reavalie o próprio entendimento ou para levar o caso ao plenário. Assim, caberia aos 11 ministros da corte decidir se a nomeação, de fato, deixou de observar os princípios da impessoalidade, da moralidade e do interesse público, como afirmou Moraes.
O ministro tem defendido nos bastidores, porém, que não cabe referendo do plenário em liminar em mandado de segurança, que foi o meio processual usado pelo PDT para apresentar o questionamento.
Assim, segundo ele, sua decisão não poderia ser submetida aos demais magistrados, que só seriam chamados a opinar sobre o tema ao final da instrução do processo, ou seja, após a apresentação de manifestações das partes e outras diligências que podem ser determinadas.
A tese, no entanto, é controversa, e outros ministros discordam, uma vez que o plenário do STF já enfrentou esse tipo de julgamento.
De qualquer maneira, para que o conjunto de ministros analise o caso, é necessário que Moraes libere o processo para julgamento. Depois disso, fica a cargo do presidente da corte, Dias Toffoli, a definir a data para apreciar a matéria.
Bolsonaro ressaltou que se o recurso não der certo ele tem "várias opções" para o posto, entre elas o secretário de Segurança Pública do Distrito Federal, Anderson Torres. Antes da definição de Ramagem, o nome de Torres chegou a ser cogitado para o posto.
Na decisão em que cancelou a nomeação, Moraes afirmou haver "inobservância aos princípios constitucionais da impessoalidade, da moralidade e do interesse público". Ele ressaltou que, "em um sistema republicano, não existe poder absoluto ou ilimitado, porque seria a negativa do próprio Estado de Direito".
"Se, por um lado, no exercício de suas atribuições, ao presidente da República está assegurado o juízo de conveniência e oportunidade para escolher aqueles que entender como as melhores opções para o interesse público, por outro lado, o chefe do Poder Executivo deve respeito às hipóteses legais e moralmente admissíveis", escreveu o ministro.
Bolsonaro nega apoio para entrega urgente de caixões em Manaus O total de mortes ocasionadas pelo novo coronavírus no País é de 5.466. São 78.162 pessoas infectadas. O Ministério da Saúde informa que o Brasil registrou mais 449 morte por Covid-19 em 24 horas. Este é o segundo maior número de mortes contabilizadas em apenas um dia, sendo que o recorde, 474 óbitos, foi registrado nesta terça-feira Manaus – Cemitério Público Nossa Senhora Aparecida
Brasil registra 449 mortes por Covid-19 em 24 horas
O número total de mortos registrados até esta quarta-feira (29) é de 5.466
247 - O Ministério da Saúde informa que o Brasil registrou mais 449 morte por Covid-19 em 24 horas. Este é o segundo maior número de mortes contabilizadas em apenas um dia, sendo que o recorde, 474 óbitos, foi registrado nesta terça-feira (28).
O total de mortes ocasionadas pelo novo coronavírus no País é de 5.466. São 78.162 pessoas infectadas.
Bolsonaro nega apoio para entrega urgente de caixões em Manaus
Rodrigo Gomes, da RBA - A Associação Brasileira de Empresas e Diretores do Setor Funerário (Abradif) denunciou, por meio de nota, que o governo Bolsonaro se negou a dar apoio logístico para que empresas do setor fizessem uma entrega emergencial de caixões na cidade de Manaus. Por conta da pandemia de coronavírus, a capital amazonense teve um duplo colapso: primeiro no sistema de saúde e, consequentemente, no serviço funerário. Com média de 100 enterros por dia, o estoque de urnas funerárias está perto de se esgotar, e os corpos estão sendo amontoados em câmaras frigoríficas, podendo vir a ser enterrados em sacos plásticos.
A Abredif informou que solicitou ao governo Bolsonaro um avião para transporte urgente de 2 mil caixões, pois o transporte por via terrestre leva pode levar até alguns dias. “A situação se agrava a cada minuto. O setor tem vários caminhões carregados de urnas a caminho de Manaus. Contudo, esta viagem, que ocorre parte por via terrestre, parte por balsa, demanda vários dias. Lamentamos este distanciamento da pauta do governo das reais necessidades da sociedade”, disse a entidade.
A associação também criticou a resposta do governo Bolsonaro, apontando demagogia na justificativa. Em resposta a Abredif, o governo federal informou que “adotou ações para minimizar os impactos do coronavírus no Estado do Amazonas, entre elas a entrega de 55 respiradores; 486 mascaras; 46.560 Testes rápidos, e o envio de 29 profissionais da Força Aérea Nacional do Sus (8 medico, 19 enfermeiros e 02 fisioterapeutas)”.
“Chamou-nos a atenção que o número de respiradores ‘ofertados’ pelo governo é menor que a metade do número de óbitos que estão ocorrendo. Certamente, se pelo menos enviassem os equipamentos médicos na quantidade necessária, não necessitaríamos, nós funerários, de pedir apoio logístico para enviar urnas funerárias”, disse a associação.
Até ontem, o estado do Amazonas havia registrado 3.900 casos confirmados de coronavírus e 320 mortes por covid-19, além de outras mortes por diferentes causas. O principal cemitério de Manaus, o Nossa Senhora Aparecida, passou a realizar enterros noturnos e em trincheiras, com vários caixões ao mesmo tempo, para agilizar o processo. Antes a cidade tinha 30 enterros por dia, em média. A prefeitura da cidade chegou a anunciar que enterraria caixões empilhados, mas desistiu. copiado copiado https://noticias.uol.com.br/https://www.brasil247.com/coronavirus/brasil-
Hospital do RJ tem fila de corpos e BO por falta de médicos; 7 se demitiram Corpos enfileirados em frente ao necrotério lotado do Hospital Municipal Lourenço Jorge, na Barra da Tijuca
Do UOL, no Rio
29/04/2020 10h58
Hospital do RJ tem fila de corpos e BO por falta de médicos; 7 se demitiram
Funcionários do Hospital Municipal Lourenço Jorge, na Barra da Tijuca, denunciam um cenário de crise na principal unidade de emergência na zona oeste do Rio. Com a capacidade do necrotério lotada, o hospital tinha corpos enfileirados em cima de macas, conforme mostram fotografias feitas na tarde de ontem (28) em um corredor da unidade.
Dois profissionais do Lourenço Jorge morreram em decorrência da covid-19 e ao menos sete médicos pediram demissão alegando falta de condições de trabalho. Uma enfermeira do hospital registrou ontem ocorrência policial após a morte de uma paciente com a doença, que sofreu parada cardiorrespiratória na ala dedicada ao tratamento de coronavírus. Não havia médico no local, que conta com 11 pacientes —quatro deles estão na UTI e respiram com a ajuda de aparelhos.
copiado https://noticias.uol.com.br/
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