Centrafrique : Bangui s'enfonce dans la violence, les troupes françaises redéployées Carte : pourquoi la France intervient en République centrafricaine Visuel interactif En Centrafrique, « le pire pourrait être encore à venir » Centrafrique : après des combats, un calme précaire règne sur Bangui Bangui s'apprête à passer un Noël tendu sous couvre-feu

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    Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
    L'armée française a lancé une opération de sécurisation à Bangui après la mort, mercredi, de cinq soldats tchadiens.

    L'armée française a lancé jeudi 26 décembre une opération de sécurisation de deux quartiers de Bangui, au lendemain d'une nouvelle journée sanglante dans la capitale de la République centrafricaine, au cours de laquelle au moins 40 personnes sont mortes. L'archevêque et l'imam de la ville ont demandé dans une tribune au Monde l'envoi « de toute urgence » de casques bleus.

    « Une quarantaine de corps ont pour l'instant été ramassés et des premiers soins ont été apportés à une trentaine de blessés », a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), après de nouveaux affrontements constatés dans la capitale. Le bilan pourrait encore s'alourdir, les organisations humanitaires n'ayant pu se rendre dans certaines parties de la ville. « Certains corps étaient ligotés, certains avaient (…) de grosses plaies qui laissent entrevoir des tortures avant la mort », a expliqué Ghislain Grésenguet, le procureur de Bangui, sur l'antenne de Radio France internationale. Selon le magistrat, c'est un véritable charnier qui a été découvert mercredi près du camp militaire de Roux, à l'entrée de la capitale, où une trentaine de cadavres étaient entassés.
    Le CICR ne dispose pas encore d'un bilan complet des morts recensés depuis le début des violences, le 5 décembre. Certaines estimations font état d'un millier de personnes tuées à Bangui et en province, dans les attaques des milices anti-balaka (« anti-machette », en langue sango) et dans les représailles de l'ex-rébellion Séléka contre la population.
    « CONFUSION TOTALE »
    Les quelque 4 000 soldats de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) et les 1 600 soldats français de la mission « Sangaris » présents depuis le début de décembre peinent à rétablir la sécurité dans ce pays plongé dans le chaos depuis le mois de mars. Des troupes françaises se sont déployées jeudi à l'aube pour sécuriser les quartiers de Gobongo, proche de l'aéroport de Bangui, et à Pabongo, un quartier du sud de la capitale. « Le but est de dissuader », a expliqué l'un des patrons de l'opération « Sangaris », le lieutenant-colonel Sébastien Pelissier. « Ce déploiement appuyé » est une opération « ponctuelle » qui mobilise environ 600 hommes, selon l'officier, avec une « concentration des efforts sur les quartiers qui ont subi le plus de violences ces derniers jours ».
    Voir notre carte interactive :  Pourquoi la France intervient en Centrafrique
    Toute la journée de mercredi et dans la soirée, des tirs d'origine indéterminée avaient semé la panique dans les quartiers nord puis près de l'aéroport, sécurisé par les Français et où stationnent les hommes de « Sangaris » et les contingents de la Misca. Cinq soldats tchadiens ont également été tués pendant ces affrontements. L'origine de ces violences restait largement inexpliquée jeudi, des habitants parlant d'une attaque de miliciens anti-balaka contre des éléments du contingent tchadien. L'armée française n'a donné aucune explication sur ces événements, et un porte-parole de la Misca a simplement dit que, « hier, la ville était dans la confusion totale ».
    COPY  http://www.lemonde.fr/afrique

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