Le président ukrainien rencontre les chefs de l'opposition - En Ukraine, les premières timides concessions du pouvoir Le premier ministre ukrainien : « Nous sommes prêts à renoncer à la violence » Acculé par les manifestants, Kiev cherche une médiation internationale « On n'a rencontré aucune résistance » pour s'emparer du ministère


  • En Ukraine, les premières timides concessions du pouvoir
  • Le premier ministre ukrainien : « Nous sommes prêts à renoncer à la violence »
  • Acculé par les manifestants, Kiev cherche une médiation internationale
  • « On n'a rencontré aucune résistance » pour s'emparer du ministère

    Le président ukrainien rencontre les chefs de l'opposition

    Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
    Des manifestants anti-gouvernement réunis sur une barricade face aux forces de sécurité à Kiev, en Ukraine, le 25 janvier 2014.

    Après plusieurs jours de manifestations et d'affrontements violents entre manifestants pro-européens et forces de l'ordre à Kiev, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch recevait samedi 25 janvier dans l'après-midi les chefs de l'opposition pour de nouvelles négociations.

    L'ancien boxeur Vitali Klitschko, Arséni Iatsneniouk, chef de file du parti de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko, ainsi que le nationaliste Oleg Tiagnybok participent à cette rencontre, qui vise à trouver une issue à la crise qui a éclaté il y a plus de deux mois et qui s'est aggravée cette semaine avec des affrontements ayant fait au moins trois morts.
    L'Union européenne, par la voix du commissaire à l'élargissement, Stefan Füle, a appelé le gouvernement ukrainien à effectuer des « pas concrets » pour « stopper la spirale de violence et d'intimidation » afin de ramener le calme dans le pays.
    « DES PAS CONCRETS »
    Le président ukrainien a promis vendredi que des amendements aux lois anti-manifestations seront soumis au vote lors d'une session extraordinaire du Parlement prévue la semaine prochaine, à défaut du retrait total demandé par l'opposition.
    Il a reçu le soutien de l'oligarque le plus riche de d'Ukraine, Rinat Akhmetov, personnalité très importante du parti de Viktor Ianoukovitch. « Il ne peut y avoir qu'une solution à la crise politique, une solution pacifique. Tout recours à la force est inacceptable », a-t-il écrit dans un communiqué.
    Le ministre de l'intérieur ukrainien a accusé les opposants pro-européens de « stocker des armes », rendant « vains » les efforts de régler la crise politique pacifiquement.
    Plus tôt dans la journée, le ministre de l'intérieur, Vitali Zakhartchenko, a accusé les protestataires d'être à l'origine de la montée des tensions et d'être armés. « Les événements des derniers jours dans la capitale ukrainienne ont montré que nos tentatives pour régler le conflit de manière pacifique, sans recours [...] à la force, étaient vains », a écrit le ministre dans un communiqué. « Nos appels n'ont pas été entendus et la trêve est violée », a-t-il dit, accusant les manifestants de « stocker des armes » dans le centre de Kiev.
    CONCESSIONS DE L'EXÉCUTIF
    La capitale ukrainienne a été le théâtre de violents affrontements entre les opposants, qui réclament la démission du gouvernement et une amnistie pour les militants arrêtés, et les forces de l'ordre. Ces dernières ont été accusées de brutalités, notamment après la diffusion de photos et vidéos montrant des exactions contre des manifestants.
    Lire les témoignages sur les violences : A Kiev, des manifestants racontent la brutalité policière
    Un homme blessé mercredi lors de ces violents affrontements est mort samedi à l'hôpital des suites de ses blessures, a-t-on appris de source médicale. Jusqu'à présent, les autorités faisaient état de deux victimes, tuées par balles, et l'opposition de cinq. « Il présentait plusieurs blessures, a subi plusieurs opérations, mais il est mort à l'hôpital », a indiqué une porte-parole des services médicaux de la ville de Kiev.
    copy  http://www.lemonde.fr/

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