Macron: "la lutte contre le terrorisme islamiste", priorité de la diplomatie française La croissance du PIB français confirmée à 0,5% au 2e trimestre (Insee)

Macron: "la lutte contre le terrorisme islamiste", priorité de la diplomatie française

AFP / ludovic MARINLe président de la République Emmanuel Macron, le 28 août 2017 à l'Elysée
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi que "la lutte contre le terrorisme islamiste" devait être "la première" des priorités de la diplomatie française, dans son premier discours de politique internationale devant la Conférence des ambassadeurs à Paris.
"Assurer la sécurité de nos concitoyens fait de la lutte contre le terrorisme islamiste la première de nos priorités (...). L'angélisme n'est pas de mise, pas davantage qu'une peur de l'islam qui confond islamiste et islamique", a souligné le chef de l'Etat français.
"La sécurité des Français est la raison d'être de notre diplomatie. Cette exigence est viscérale. Nous devons y répondre sans faiblir", a-t-il ajouté.
La France est confrontée depuis 2015 à une vague d'attentats islamistes sans précédent qui a fait 239 morts.
"L'éradication du terrorisme passe aussi par l'assèchement de son financement", a insisté Emmanuel Macron, qui a annoncé l'organisation d'une conférence de mobilisation contre le financement du terrorisme début 2018 à Paris. Il a aussi assuré vouloir "obtenir la transparence sur toutes les forces de financement du terrorisme.
Pour cela, le président français a insisté sur la nécessité de ne pas "choisir son camp" entre l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux grands rivaux régionaux au Proche-Orient.
"Nous n'atteindrons notre objectif qu'à condition de ne pas entrer dans ces grilles de lecture et nous enfermer dans un camp. Certains ont choisi, c'est une erreur. La force de notre diplomatie est de parler à tous", a--il jugé.
M. Macron a également estimé qu'il fallait également "faire davantage sur le volet du développement", notamment dans le Sahel, en soulignant que cet engagement est indispensable pour la stabilisation de la région".

La croissance du PIB français confirmée à 0,5% au 2e trimestre (Insee)

AFP/Archives / PHILIPPE HUGUENL'économie française a profité entre avril et juin d'une légère accélération des dépenses de consommation des ménages
La croissance économique a bel et bien atteint 0,5% en France au deuxième trimestre, grâce à une bonne tenue de la demande intérieure et à un net rebond des exportations, selon une deuxième estimation publiée mardi par l'Insee.
Ce chiffre, semblable à ceux des deux trimestres précédents, confirme une première évaluation publiée fin juillet par l'organisme public. Il conforte la prévision de croissance du gouvernement, qui prévoit cette année une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,6%.
Dans le détail, l'économie française a profité entre avril et juin d'une légère accélération des dépenses de consommation des ménages (+0,3% après +0,1% lors des trois mois précédents), portées par les achats de biens fabriqués (+0,4%) et de produits alimentaires (+0,6%).
Cette dynamique a permis une nouvelle hausse de la demande intérieure, qui a contribué "à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au trimestre précédent", précise l'institut national des statistiques dans un communiqué.
AFP / Paz PIZARROCroissance française
La tendance du deuxième trimestre a été par ailleurs soutenue à hauteur de 0,6% par le commerce extérieur. Un chiffre en léger repli par rapport à la précédente estimation de l'Insee (+0,8%), mais qui traduit néanmoins une nette amélioration par rapport au premier trimestre, où le commerce extérieur avait pesé négativement (-0,6%).
Les exportations ont ainsi rebondi de 2,5% au printemps, après avoir reculé de 0,9% entre janvier et mars, grâce à de meilleures ventes de "matériels de transport" et de "produits industriels". Dans le même temps, les importations ont nettement ralenti (+0,4% après +1,1%).
Petite ombre à ce tableau globalement positif: les investissements ont nettement décéléré, à +0,7% contre +1,3% entre janvier et mars, les entreprises ayant notamment fortement réduit leurs dépenses (+0,7% après +2%).
Cette baisse était toutefois attendue, en raison de la disparition programmée en avril du dispositif de "suramortissement" fiscal des investissements productifs, mise en place par François Hollande pour inciter les industriels à investir.
Au total, l'acquis de croissance - c'est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l'activité ne progressait pas d'ici la fin de l'année - atteignait fin juin 1,3%. Un chiffre qui conforte la prévision du gouvernement, qui table cette année sur 1,6% de croissance.

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