Ordonnances: SUD-rail appelle les cheminots à manifester le 10 octobre
AFP/Archives / DAMIEN MEYERSUD-rail appelle à rejoindre les neuf syndicats de la fonction publique qui ont lancé un appel à la mobilisation et à la grève le 10 octobre pour protester contre les mesures annoncées par le gouvernement
Le syndicat SUD-rail a appelé mercredi les cheminots à "rejoindre la manifestation nationale du 10 octobre" de la fonction publique pour en faire une journée de "convergence des luttes" contre les ordonnances.
"Les journées d'action espacées dans le temps ne suffiront pas; les appels séparés des confédérations et des partis politiques ne créent pas la dynamique de contestation gagnante. Alors, le 10 octobre, convergeons tous vers Paris pour faire plier le gouvernement", écrit dans un communiqué le troisième syndicat de la SNCF.
Les neuf syndicats de la fonction publique ont lancé un appel à la mobilisation et à la grève le 10 octobre pour protester contre les mesures annoncées par le gouvernement les concernant (suppressions de postes, gel du point d'indice, jour de carence...).
La décision d'un appel explicite à la grève pourrait être prise par SUD-rail "en début de semaine prochaine", a précisé à l'AFP Erik Meyer, son porte-parole.
Le syndicat n'aurait pas besoin de déposer de nouveau préavis car celui qu'il a déposé en septembre couvre une période de deux mois. SUD-rail a déjà appelé à la grève lors des journées d'action des 12 et 21 septembre, comme la CGT-cheminots, premier syndicat à la SNCF.
De son côté, la CFDT-cheminots (quatrième syndicat) avait déjà lancé il y a une semaine "un ultimatum" à la direction, en menaçant de grève le 10 octobre pour défendre le "pacte social" et les conditions de travail des cheminots, selon elle menacés par la réforme du Code du travail et l'ouverture totale à la concurrence qui se rapproche.
La date du 10 octobre pourrait être également retenue par l'Unsa-ferroviaire, deuxième syndicat, dont le secrétaire général Roger Dillenseger s'est dit mercredi auprès de l'AFP "favorable" à un appel à la "mobilisation" ce jour-là.
L'ensemble des syndicats de cheminots dénoncent la multiplication d'"attaques" contre leur statut, à commencer par leur régime spécial de retraite qu'Emmanuel Macron souhaite supprimer dans le cadre de son projet de refonte globale du système de retraite, en échange d'une reprise de la dette de la SNCF.
Les conséquences sociales de l'ouverture future à la concurrence des lignes TER, TET (ex-Intercités) et TGV sont aussi source d'inquiétudes, notamment quant au devenir des salariés de la SNCF qui seraient transférés à un nouvel opérateur en cas de perte d'appel d'offre.
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