Chronique
Au secours, « la Silicon Valley arrive ». Après la musique, l’hôtellerie ou le commerce, la voici qui s’attaque au cœur du capitalisme : la finance. Et celui qui dit ça n’est pas n’importe qui, c’est le premier banquier américain. Dans sa dernière lettre aux actionnaires, Jamie Dimon, le patron de JP Morgan Chase, la plus grande banque des Etats-Unis, a donné l’alerte. Il a assisté comme d’autres à cette spectaculaire flambée des investissements dans ce secteur.
Selon Goldman Sachs, les start-up de la finance ont reçu en 2014 pour 12 milliards de dollars d’argent frais (environ 11 milliards d’euros) de la part des investisseurs, soit trois fois plus que l’année précédente. Jamie Dimon, qui pose, à la californienne, tout sourire en jean et chemise ouverte dans son dernier rapport annuel, ne semble pas s’inquiéter outre mesure. Mais il reconnaît que désormais « il y a des centaines de start-up...
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La folie « FinTech »
Perspective. Selon Goldman Sachs, les start-up de la
finance ont reçu en 2014 pour 12 milliards de dollars d’argent frais de
la part des investisseurs, soit trois fois plus que l’année précédente.
Philippe EscandeLa folie « FinTech »
LE MONDE ECONOMIE
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Par Philippe Escande
Au secours, « la Silicon Valley arrive ». Après la musique, l’hôtellerie ou le commerce, la voici qui s’attaque au cœur du capitalisme : la finance. Et celui qui dit ça n’est pas n’importe qui, c’est le premier banquier américain. Dans sa dernière lettre aux actionnaires, Jamie Dimon, le patron de JP Morgan Chase, la plus grande banque des Etats-Unis, a donné l’alerte. Il a assisté comme d’autres à cette spectaculaire flambée des investissements dans ce secteur.
Selon Goldman Sachs, les start-up de la finance ont reçu en 2014 pour 12 milliards de dollars d’argent frais (environ 11 milliards d’euros) de la part des investisseurs, soit trois fois plus que l’année précédente. Jamie Dimon, qui pose, à la californienne, tout sourire en jean et chemise ouverte dans son dernier rapport annuel, ne semble pas s’inquiéter outre mesure. Mais il reconnaît que désormais « il y a des centaines de start-up...
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