Le gouvernement français tente de rassurer après les menaces des djihadistes

LE MONDE | 23 septembre 2014 | 793 mots

... Liban, où il devait participer, sous l'égide de l'EI, à des attentats-suicide. Renonçant à la dernière minute à sa mission kamikaze, il était rentré en France où les services de renseignement le suspectent d'avoir projeté une action inspirée de la tuerie du Musée juif de Bruxelles..

Le gouvernement français tente de rassurer après les menaces des djihadistes

LE MONDE | 23.09.2014 à 13h19 • Mis à jour le 23.09.2014 à 14h24 | Par Matthieu Suc

La France assume totalement ses responsabilités » et son engagement dans l'opération militaire en cours « va se poursuivre » malgré les menaces. C'est le message qu'a voulu donner Manuel Valls depuis Berlin, mardi matin 23 septembre, à la veille d'un débat parlementaire sur la participation française aux attaques aériennes visant l'Etat islamique (EI) et alors qu'un otage français, enlevé dimanche soir en Algérie, est menacé de mort par ses ravisseurs.
La veille, dans la cour de l'hôtel Beauvau, lors d'une allocution solennelle prononcée quelques heures après l'appel au meurtre lancé par EI, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, avait cherché à rassurer et à dédramatiser, répétant par cinq fois que « la France n'a pas peur ».

 

 

Un peu plus tôt dans la journée, le porte-parole du groupe terroriste, Abou Mohammed Al-Adnani, avait exhorté, dans un message publié en plusieurs langues, à tuer « en particulier les méchants et sales Français ». « Si vous ne pouvez pas trouver d'engin explosif ou de munition, alors isolez le Français infidèle. Ecrasez-lui la tête à coups de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le », détaillait le porte-parole d'EI.
CONTRECARRER LA COMMUNICATION DES TERRORISTES
A ce déchaînement de haine de la part d'une organisation qui s'est rendue célèbre par la publication de vidéos de décapitations d'otages occidentaux, Bernard Cazeneuve a répondu par un message qui se.. 

  copy http://www.lemonde.fr/