28/03 | 08h27 GMT
©AFP / Anne-Christine Poujoulat
Dire que cette équipe de Marseille ne rassure pas ses supporteurs est un euphémisme. Les 250 courageux qui avaient fait le déplacement samedi à Nice pour voir leurs protégés obtenir un résultat nul heureux (1-1), avaient décidé d'observer une grève des encouragements. Et à part un but d'André Ayew, contre le cours du jeu, ils n'eurent pas trop de mal à se retenir.
Mais face au quadruple vainqueur de l'épreuve, l'OM aura bien besoin cette fois du soutien de tout un stade.
"C'est une évidence de dire que le Bayern est favori, c'est un candidat possible au titre de champion d'Europe", a prévenu mardi Didier
Deschamps
.
"On est face à une équipe qui reste sur un très bonne série. Se qualifier, cela passe par deux exploits à l'aller et au retour".
Malgré sa qualification au tour précédent face à l'Inter Milan, cet OM est à la peine.
©AFP / Anne-Christine Poujoulat
Le gardien N.3, qui n'a plus joué avec l'équipe 1 depuis janvier 2011, devra afficher une confiance inébranlable pour contrer les assauts de l'une des plus belles lignes d'attaque d'Europe, composée des Ribéry, Gomez et autres Robben.
"Le gardien titulaire n'est pas là j'ai un choix à faire et je fais ce choix car je pense que c'est le meilleur pour l'équipe", a ajouté Deschamps, qui fait là un vrai pari.
En défense, Souleymane Diawara, suspendu pour l'aller, sera aussi absent au retour, après sa rupture du ligament croisé du genou qui le tiendra éloigné des terrains environ six mois. Nicolas Nkoulou sera associé en défense centrale à Rod Fanni ou Stéphane Mbia.
Autre sujet d'inquiétude, Loïc Rémy ressent toujours une douleur derrière la cuisse. Mais l'attaquant était bien présent mardi soir à l'entraînement au Vélodrome tout comme André Ayew qui se plaignait du cou depuis Nice.
De son côté, le Bayern, surfant sur une série de cinq victoires d'affilée, toutes compétitions confondues, est redevenu conquérant et ambitieux. Même l'éventuelle absence de Bastian Schweinsteiger (cheville droite), ne semble pas peser.
©AFP / Gerard Julien
Profitant d'un adversaire amoindri et sachant l'efficacité de son équipe à l'Allianz Arena, l'entraîneur Jupp Heynckes va-t-il s'offrir le luxe de laisser au repos des joueurs, comme il l'a fait avec Thomas Müller et Mario Gomez durant une période contre Hanovre?
"Fondamentalement, je n'ai pas à faire des changements mais c'est maintenant le moment pour essayer de préparer d'autres joueurs", avoue-t-il.
Si coach et joueurs appellent à la prudence face à une équipe blessée, Franz Beckenbauer lui n'hésite pas à projeter le Bayern au-delà des quarts: "Je crois en une demi-finale Real-Bayern et en une victoire finale", a-t-il dit, alors que l'Allianz Arena accueillera la finale.
Avant cela, le Bayern doit encore écarter l'OM, ce qui est loin d'être une formalité pour l'ancien Marseillais Frank Ribéry: "C'est difficile en ce moment pour Marseille mais la Ligue des champions, c'est différent du championnat. Ce sera un match où il ne faudra pas prendre l'OM à la légère".
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