Interdiction de la chasse aux oies cendrées: mobilisation de chasseurs en Charente-Maritime Des milliers de motards et d'automobilistes en colère à Paris contre les 80 km/h

Interdiction de la chasse aux oies cendrées: mobilisation de chasseurs en Charente-Maritime

AFP/Archives / JEAN-FRANCOIS MONIERPlus de 1.000 chasseurs se sont rassemblés samedi dans le centre-ville de Rochefort (Charente-Maritime) pour protester contre l’interdiction de la chasse aux oies cendrées en février
Plus de 1.000 chasseurs se sont rassemblés samedi dans le centre-ville de Rochefort (Charente-Maritime) pour protester contre l’interdiction de la chasse aux oies cendrées en février, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la Fédération nationale des chasseurs.
Environ 500 policiers ont été déployés dans le centre-ville pour contenir les manifestants qui ont tenté de rejoindre le siège de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "Il y a eu des jets de pétards" mais pas d'affrontements, a précisé la police.
La date officielle de fin de chasse aux oies sauvages est fixée au 31 janvier, conformément à une directive européenne de protection des oiseaux migrateurs. En janvier 2017, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait ordonné à la police de la chasse de ne pas verbaliser les chasseurs tirant sur les oies cendrées jusqu'au 12 février. Le Conseil d'Etat, saisi par la LPO, avait aussitôt fait annuler les instructions de Mme Royal.
Les chasseurs avaient demandé une nouvelle dérogation pour cette année auprès du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui leur a été refusée, a précisé leur fédération.
La LPO s'était félicité d'avoir obtenu le 29 janvier auprès du Conseil d'Etat, statuant aux contentieux, "l’annulation sur le fond de la déclaration de l’ancienne ministre en charge de l’écologie... jugée illégale au regard du code de l’environnement et du droit européen". "Cette onzième décision du Conseil d’Etat confirme la fermeture de la chasse aux oiseaux d’eau à compter du 31 janvier", avait souligné la LPO dans un communiqué.

Des milliers de motards et d'automobilistes en colère à Paris contre les 80 km/h

AFP / JACQUES DEMARTHONManifestation de motards à Paris, le 3 janvier 2018
Plusieurs milliers de motards et d'automobilistes en colère ont manifesté samedi à Paris et dans d'autres villes pour dénoncer la future limitation à 80 km/h de la vitesse sur les routes secondaires, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Unies pour la première fois dans une action commune, la Fédération française de motards en colère (FFMC) et l'association 40 millions d'automobilistes ont voulu protester à Paris contre la mesure annoncée le 9 janvier par le Premier ministre Edouard Philippe pour lutter contre la mortalité routière.
A Paris, 1.300 motards et 140 voitures, selon un bilan de la préfecture de police, se sont retrouvés devant le Château de Vincennes avant de s'élancer sous la pluie vers 15H00 en direction du périphérique puis de la capitale.
"On veut montrer notre mécontentement", a indiqué Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC pour Paris et la petite couronne.
"Ce n'est pas en abaissant la vitesse qu'on va sauver des vies", a-t-il estimé. "Au contraire, cela va créer des problèmes en cas de dépassement, puisque tous les véhicules seront à la même vitesse. Arrêtons cette répression contre les usagers de la route."
"Edouard Philippe doit revoir sa feuille de route", a renchéri Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes, appelant à "taper sur les vraies causes des accidents comme l'alcoolémie ou l'usage du téléphone au volant".
Des rassemblements se sont également tenus dans d'autres villes.
A Toulouse, quelque 2.200 motards et 300 voitures - selon la police - ont d'abord emprunté, roulant au ralenti, le périphérique avant de traverser le centre-ville, longeant notamment le Canal du Midi. Sur certaines motos, on pouvait apercevoir un panneau de limitation à 80 km/h avec un doigt d'honneur inscrit dessus.
Le mot d'ordre, pour Jean-Marc Plana, coordinateur de la FFMC de la Haute-Garonne, est: "Non à l'inflation sécuritaire, tous les usagers de la route dans la rue".
Dans le centre du pays, ils étaient environ 2.000 motards et automobilistes, selon les organisateurs et la police, à arriver en convoi à Châteauroux (Indre) depuis Bourges, Tours, Blois, Montluçon ou encore La Châtre.
Les organisateurs ont assuré que le mouvement "ira crescendo" si la mesure est maintenue.
Le week-end dernier, des défilés dans plusieurs villes avaient déjà rassemblé des milliers de personnes. D'autres actions sont prévues la semaine prochaine.
L'abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les 400.000 kilomètres de routes à double sens sans séparateur central (terre-plein, glissière) doit entrer en vigueur le 1er juillet. Le gouvernement espère ainsi sauver "entre 350 et 400" vies chaque année.
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