Pour Sylvie Vartan, Johnny Hallyday n'a pas pu déshériter ses enfants
POOL/AFP/Archives / ludovic MARINSylvie Vartan lors de l'hommage à Johnny Hallyday, le 9 décembre 2017 à Paris
Sylvie Vartan, ex-épouse de Johnny Hallyday et mère de leur fils David, a déclaré dimanche dans une série d'interviews qu'elle ne pensait pas la star décédée capable d'avoir pu "renier son sang et son histoire" et déshérité "de son plein gré" ses deux premiers enfants.
"J'ai beaucoup de mal à croire que l'homme que j'ai connu, aimé follement, et que je connais très bien, ait pu réécrire son histoire, renier son sang et son histoire en déshéritant et en ne donnant pas le droit moral (sur ses œuvres, ndlr) à ses enfants", a déclaré la chanteuse, dans un entretien avec Laurent Delahousse sur France 2.
"C'est inimaginable la violence et le reniement d'un père. Je ne crois pas que Johnny était capable de cela", a-t-elle ajouté, affirmant qu'elle et David n'avaient "jamais discuté" avec le chanteur de ses dispositions testamentaires.
La chanteuse a enfoncé le clou dans un entretien au Figaro publié dimanche soir, affirmant que "le Johnny que j'ai aimé était généreux et sensible".
"Ce testament ne correspond en rien à l'homme dépeint aujourd'hui. Je ne peux penser une seule seconde qu'il ait décidé de les déshériter de son plein gré", a-t-elle dit au journal.
Une position également martelée dans un entretien au Parisien, dans lequel elle déclare : "Je ne peux pas imaginer une seconde qu’il ait fait cela."
"La justice fera son travail et voilà. Je ne peux que témoigner et parler de ma tristesse", a également confié Sylvie Vartan sur France 2, ajoutant que David, quant à lui, est "meurtri" et "blessé".
Quand aux donations en faveur de David et Laura qui justifieraient qu'ils n'aient pas une part de l'héritage de leur père, la mère de David se dit "sereine" : "Je connais la véritable histoire et j'ai des preuves, je suis sereine, et je ne vais pas céder à l'hémorragie médiatique, ce n'est pas ma façon de faire", a-t-elle dit sur France 2.
Sollicité par l'AFP, l'avocat de Laeticia Hallyday n'a pas immédiatement réagi à ces déclarations.
Deux mois après la mort de Johnny Hallyday, les deux aînés du rocker, David et Laura, ont lancé des procédures pour faire annuler le testament de leur père, rédigé aux États-Unis au seul bénéfice de sa veuve Laeticia, quand le camp adverse leur oppose des donations dont ils auraient déjà bénéficié.
Une premiere audience en référé a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre.
Interrogé par la chaîne belgo-luxembourgeoise, RTL-TVI, l'ancien producteur de Johnny, Jean-Claude Camus a pour sa part rappelé qu'on "n'imposait rien" à la star.
"J'ai l'impression qu'on malmène Johnny actuellement (…) on n'imposait rien à Johnny dans la vie, rien. Bien des années avant qu'il disparaisse quand j'étais encore en charge de sa carrière, un jour je lui ai posé la question je lui ai dit +Johnny tu crois pas que ça serait bien de faire une fondation pour gérer ton image si un jour il t'arrivait quelque chose?+, +je ne veux pas de fondation ça sera Laeticia+ (a répondu Johnny), voilà point"?, a-t-il raconté.
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