Un lycéen en garde à vue après un coup de tête sur son proviseur Présidentielle: le débat a lancé la campagne

Un lycéen en garde à vue après un coup de tête sur son proviseur
AFP/Archives / DENIS CHARLETUn élève de Terminale au lycée Saint-Exupéry de Créteil (Val-de-Marne) a été placé en garde à vue mardi matin après avoir donné un violent coup de tête à son proviseur, qui a été hospitalisé, a-t-on appris de sources concordantes.
Un élève de Terminale au lycée Saint-Exupéry de Créteil (Val-de-Marne) a été placé en garde à vue mardi matin après avoir donné un violent coup de tête à son proviseur, qui a été hospitalisé, a-t-on appris de sources concordantes.
Le lycéen, âgé de 19 ans, "perturbait le cours et refusait de sortir de la classe", comme le lui avait ordonné son professeur, a expliqué à l'AFP une porte-parole du rectorat de Créteil.
Le proviseur est alors intervenu et a reçu "un coup de tête" sur le nez "qui pourrait être fracturé", selon une source policière.
Le chef d'établissement "a été pris en charge par les pompiers et hospitalisé en urgence", a précisé le rectorat, qui a activé une cellule médico-psychologique.
"Il ne se passe plus une semaine sans qu'un collègue personnel de direction ne soit agressé dans l'exercice de ses fonctions", a déploré dans un communiqué le syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), apportant "tout son soutien" au proviseur.
Le 7 mars, la principale d'un collège de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) avait déjà été hospitalisée pour des points de suture, après avoir reçu des coups de poings d'un élève. Ce dernier, âgé de 13 ans, puni pour ne pas avoir retiré sa capuche en classe, avait refusé d'effectuer une heure de retenue.
L'enquête a été confiée au commissariat de Créteil.

Présidentielle: le débat a lancé la campagne

POOL/AFP / Eliot BLONDETPoignée de mains entre Francois Fillon et Benoit Hamon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
Le débat des principaux postulants à l'Elysée, qui a attiré près de 10 millions de téléspectacteurs, a lancé la campagne sur les sujets de fond et occulté les affaires touchant depuis deux mois les candidatures de François Fillon et Marine Le Pen.
"C'est le vrai début de la campagne, parce que enfin on parle du fond et les candidats ont pu s’exprimer sur des propositions, c’est d’ailleurs ce qui a fait la différence", s'est réjoui mardi sur France 2 Bruno Retailleau, coordinateur de la campagne de François Fillon.
Malmené depuis deux mois par l'enquête sur les emplois présumés fictifs de ses proches, le candidat de la droite, désormais mis en examen, a tiré son épingle du jeu lors de cette joute télévisée, où les "affaires", qui éclaboussent aussi la présidente du Front national, ont été reléguées au second plan.
POOL/AFP / Eliot BLONDETFrançois Fillon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers 
A moins de cinq semaines du premier tour, François Fillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, les cinq candidats les mieux placés dans les sondages sur les onze en lice, se sont affrontés lundi soir sur TF1 et LCI.
Un exercice inédit qui sera renouvelé à deux reprises, mais cette fois à onze, sur BFMTV et CNews le 4 avril, sur France 2 le 20 avril.
A gauche, Alexis Bachelay, soutien du candidat socialiste Benoît Hamon, a salué un débat de "qualité". "Il y avait une attente, parce que depuis des mois, des semaines, le débat justement il a du mal à décoller", a-t-il dit sur LCI.
A moins de cinq semaines du premier tour, François Fillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, les cinq candidats les mieux placés dans les sondages sur les onze en lice, se sont affrontés lundi soir sur TF1 et LCI.
Un exercice inédit qui sera renouvelé à deux reprises, mais cette fois à onze, sur BFMTV et CNews le 4 avril, sur France 2 le 20 avril.
Après un démarrage un peu poussif, les thèmes de la sécurité et l'immigration, puis la laïcité et l'islam, ont animé les échanges. A plusieurs reprises, les protagonistes se sont lancé des piques particulièrement acérées.
POOL/AFP / Eliot BLONDETJean-Luc Mélenchon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
A gauche, Alexis Bachelay, soutien du candidat socialiste Benoît Hamon, a salué un débat de "qualité". "Il y avait une attente, parce que depuis des mois, des semaines, le débat justement il a du mal à décoller", a-t-il dit sur LCI.
"Les Français ont eu droit à un débat fouillé", a jugé de son côté Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche!.
- "Une pression sur Emmanuel Macron" -
Sans surprise, les soutiens des candidats se félicitaient aussi des performances de leur champion respectif, la droite en profitant pour taper sur Emmanuel Macron, qui fait avec Marine Le Pen la course en tête dans les sondages, distançant François Fillon et plus encore Benoît Hamon, talonné par Jean-Luc Mélenchon.
POOL/AFP / Eliot BLONDETFrançois Baroin et Bruno Retailleau lors du débat TV sur TF1 entre cinq candidats à la présidentielle le 20 mars 2017 Aubervilliers 
"On a bien vu pendant ce débat qu’il y avait un seul candidat qui avait la stature pour devenir président de la République", claironnait Bruno Retailleau, moquant "une Marine Le Pen dans le +y a qu’a, faut qu’on+" et "un Emmanuel Macron un peu insaisissable, d’accord avec tout le monde, un clin d’œil à droite, un clin d’œil à gauche", "impeccable, jeune, fringant, attrayant", mais qui "sonnait creux".
Le candidat de la droite, qui a déjà à son actif les quatre débats télévisés des primaires, s'est présenté comme "quelqu'un de solide", avec "un projet accompli", face à Emmanuel Macron "totalement flou", a renchéri le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer.
Le député pro-Macron Christophe Castaner a au contraire senti le candidat d'En Marche! "déterminé". "Après, oui, il y avait une pression sur Emmanuel Macron, on l’a senti, mais il est serein", a-t-il dit sur RMC.
POOL/AFP / Patrick KOVARIKEmmanuel Macron et Francois Fillon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
Pour Benjamin Griveaux, il a même "pris du plaisir à débattre" et "il sort renforcé de ce débat". L'ex-ministre de l'Economie de François Hollande a en tout cas reçu mardi le soutien de la secrétaire d'Etat à la Biodiversité, l'écologiste Barbara Pompili, premier ralliement officiel au sein du gouvernement.
Refusant "un scénario écrit d’avance", Alexis Bachelay a mis en avant la prestation de Benoît Hamon "sur les sujets régaliens, la sécurité, la défense, les questions internationales".
Pour Benjamin Griveaux, il a même "pris du plaisir à débattre" et "il sort renforcé de ce débat". L'ex-ministre de l'Economie de François Hollande a en tout cas reçu mardi le soutien de la secrétaire d'Etat à la Biodiversité, l'écologiste Barbara Pompili, premier ralliement officiel au sein du gouvernement.
Refusant "un scénario écrit d’avance", Alexis Bachelay a mis en avant la prestation de Benoît Hamon "sur les sujets régaliens, la sécurité, la défense, les questions internationales".
POOL/AFP / Patrick KOVARIKMarine Le Pen avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers 
Très remonté du fait de ne pas avoir été invité à ce débat, Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, ne l'a pas regardé, dénonçant "manipulation de l'opinion".
Selon des experts en communication politique, si François Fillon est apparu solide, Jean-Luc Mélenchon a "dominé le show", Marine Le Pen a réalisé une bonne opération en s'intégrant "dans le jeu démocratique", tandis que les prestations d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon ont été jugées plus mitigées.
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