Le directeur de la police de Marseille visé par des tirs de kalachnikov

Marseille: le directeur de la police visé par des tirs de kalachnikov

Pierre-Marie Bourniquel a essuyé lundi matin des tirs dans le quartier de La Castellane au nord de la ville. La fusillade intervient le jour de la visite du premier ministre, Manuel Valls.



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Le quartier de La Castellane, où a eu lieu lundi matin la fusillade entre deux bandes rivales.
Pierre-Marie Bourniquel a essuyé lundi matin des tirs dans le quartier de La Castellane au nord de la ville. La fusillade intervient le jour de la visite du premier ministre, Manuel Valls.
Pierre-Marie Bourniquel, le directeur de la police de Marseille, a été visé lundi matin par des tirs de kalachnikov dans le quartier de La Castellane, au nord de la ville. À la suite d'un premier échange de tirs signalé dans ce quartier, le plus important «flic» marseillais s'est immédiatement rendu sur place. Emmenant avec lui un commandant de police, il a voulu rejoindre un point haut de la ville pour diriger les opérations de police. Souhaitant protéger la population, pour faire cesser les tirs, il a demandé à son chauffeur de mettre la sirène à deux tons, alors qu'il approchait du secteur des échauffourées. Mais les malfaiteurs, loin d'être impressionnés, ont tiré en direction de son véhicule. Le commandant de police qui l'accompagnait a dû se coucher au sol. La voiture n'a pas été atteinte, mais des impacts de balle ont été relevés à deux ou trois mètres du véhicule, dans un talus.
L'inspecteur général Bourniquel a réclamé en urgence la mise en sécurité des écoles des alentours. Les autorités ont fait appeler le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN). Un hélicoptère dépêché par la préfecture survole la zone. Les belligérants sont «peut-être deux groupes de cinq à dix personnes». «Un vrai western!», déclare, consterné, un syndicaliste policier local.
La cause de cette fusillade inédite pourrait être un contentieux lié au contrôle d'un «point de deal» du quartier de la Castellane. «Le commerce drogue dans la cité phocéenne, pour le cannabis et la cocaïne, peut rapporter plus 100.000 euros de bénéfice par mois. Pour une seule cité!», rappelle un cadre de la police marseillaise. Le jour de la venue du premier ministre, accompagné du ministre de l'Intérieur, à Marseille, l'affaire illustre la puissance des réseaux de trafiquants, mais aussi à quel point les armes de guerre sont répandues désormais dans les banlieues françaises.
Manuel Valls doit entamer dans l'après-midi un déplacement d'un peu moins de 24 heures à Marseille, pour y saluer les «excellents» résultats des mesures prises depuis deux ans et demi pour faire reculer la délinquance et promettre davantage de moyens, notamment pour l'école.
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