Mondial-2018: Neymar entre show et froid, Messi tremble USA: malgré la fin des séparations de migrants, les retrouvailles se font attendre

Mondial-2018: Neymar entre show et froid, Messi tremble

AFP / Giuseppe CACACELa star du Brésil Neymar Jr est congratulée par ses coéquipiers après son but contre le Costa Rica, dans le groupe E du Mondial à Saint-Pétersbourg, le 22 juin 2018
Un penalty refusé pour simulation, un carton jaune, un but, des larmes: Neymar est passé par tous les états mais son Brésil s'est rapproché des 8es de finale. L'Argentine de Lionel Messi attend elle fébrilement Nigeria-Islande, dont le résultat pourrait compliquer encore plus sa situation.
La Seleçao s'est imposée 2 à 0, avec un but libérateur de Philippe Coutinho dans les arrêts de jeu avec celui de "Ney" et le Costa Rica est donc éliminé.
. "Ney" diva et divin, merci Coutinho...
Les photographes se sont régalés. Neymar a d'abord enfoui son visage dans son maillot après avoir raté une belle occasion. Puis l'arbitre, en visionnant les images grâce à la VAR, lui a refusé un penalty pour une simulation grossière qui va sans doute faire les délices des réseaux sociaux.
AFP / Sophie RAMISFeuille de match et statistiques du match Brésil - Costa Rica comptant pour la 2e journée du groupe E du Mondial-2018
Furieux d'une autre décision arbitrale, le joueur le plus cher du monde (222 M EUR) a ensuite tapé du poing dans un ballon, récoltant un jaune. On a pu lire aussi sur ses lèvres un beau "fils de p..." lâché à la cantonade.
Heureusement, Philippe Coutinho a relâché la pression qui pesait sur les épaules du joueur du PSG en ouvrant le score dans les arrêts de jeu (90e+1). C'est son deuxième but du tournoi. Et "Ney" a ensuite enfin trouvé le chemin des filets, pour ouvrir son compteur personnel (90e+7). Après toutes ces émotions, il a fini en pleurs, à genoux, sur la pelouse. Les photographes peuvent diffuser un beau portfolio rien qu'avec lui.
Son sélectionneur Tite s'est également illustré d'une belle roulade, en costume sur la pelouse, sur le but de Coutinho. On ne s'ennuie jamais avec les Brésiliens.
Ils prennent en tout cas provisoirement la tête du groupe E avec 4 points, devant la Serbie (3 points) qui joue plus tard contre la Suisse (1 point).
- Xhaka, duel intime contre la Serbie -
Côté Suisse, la force n'est pas individuelle, c'est une expression collective. Mais la presse helvétique s'est tout de même attachée à décortiquer la performance contre les Brésiliens de Granit Xhaka, jugée décevante.
AFP / OZAN KOSELe milieu suisse Granit Xhaka lors d'un entraînement avec sa sélection à Kaliningrad, le 21 juin 2018, à la veille du match contre la Serbie 
Le milieu d'Arsenal, pourtant précieux par son intelligence de jeu, a l'occasion de faire taire les voix dissonantes contre les Serbes, dans un match intimement particulier pour lui qui a des racines kosovares.
A Kaliningrad, sur les rives de la mer Baltique, la Serbie sera qualifiée en cas de succès, ce qui serait une première pour elle en tant que nation indépendante.
Pour la Nati, un match nul ne serait pas une si mauvaise opération avant d'affronter le Costa Rica, d'ores et déjà éliminé avec zéro point.
"Ce sera compliqué pour nous. Mais nous allons tout tenter pour remporter le match car c'est très important pour la suite", a souligné le défenseur suisse Fabian Schär.
- Messi tremble -
Dans le groupe D, l'Islande peut confirmer son excellent départ avec un duel contre le Nigeria, menacé d'être sorti dès son deuxième match après les éliminations précoces d'autres équipes africaines comme l'Egypte et le Maroc.
Mais un succès des "Vikings" ne serait pas bon non plus pour Lionel Messi et l'Argentine: la Croatie, déjà qualifiée avec 6 points, l'Islande avec une victoire aurait 4 points et l'Argentine resterait à 1 point... L'Albiceleste serait plus que jamais au bord de l'élimination.
AFP / Dimitar DILKOFFLionel Messi dépîté à l'issue de la défaite de l'Argentine devant la Croatie à Nijni Novgorod, le 21 juin 2018
L'humiliation subie jeudi soir face à la Croatie (3-0) fait toujours grand bruit sur la planète foot.
En Argentine, évidemment, la presse tire à boulets rouges. Olé titre "La Casa de Papelón", référence à la série de Netflix "La Casa de Papel", avec Papelón qui 

USA: malgré la fin des séparations de migrants, les retrouvailles se font attendre

AFP / Brendan SmialowskiDes chaussures d'enfants disposées devant le poste-frontière de Tornillo près d'El Paso, aux Etats-Unis, lors d'un rassemblement contre les séparations de familles de migrants, le 21 juin 2018
La confusion régnait vendredi aux Etats-Unis sur la situation des plus de 2.300 mineurs séparés de force de leurs familles, une conséquence de la politique de "tolérance zéro" de l'administration Trump qui semble n'avoir rien prévu pour les réunir.
Pendant que les témoignages déchirants de parents sans nouvelles de leurs enfants continuent de pleuvoir dans les médias américains, les élus du Congrès à Washington semblent loin de passer une loi qui empêcherait définitivement ces séparations à l'avenir, quel que soit l'occupant de la Maison Blanche.
Un vote clé sur une réforme de l'immigration proposée par la majorité républicaine a été reporté à la semaine prochaine à la Chambre des représentants, faute de consensus dans leurs rangs.
"La situation est absolument chaotique. Il reste tellement de questions sans réponse et il semble qu'il n'y avait aucun plan pour réunir parents et enfants", a déclaré à l'AFP Matt Clausen, le président de WOLA, une organisation spécialisée dans la défense des droits de l'Homme sur le continent américain.
"Ca me rend folle parce qu'à chaque instant je me demande +Comment va-t-elle ? A-t-elle mangé? Prennent-ils soin d'elle ?+", a témoigné sur CNN Cindy Madrid, la mère salvadorienne d'une fillette placée dans un refuge.
La voix de sa fille de six ans récitant par coeur le numéro d'une tante vivant aux Etats-Unis, entendue avec d'autres enfants en pleurs sur un enregistrement diffusé lundi par le site ProPublica, a contribué à mobiliser l'opinion publique.
Deux jours plus tard, Donald Trump annonçait qu'il revenait sur sa politique de séparations systématiques des familles interpellées pour avoir franchi illégalement la frontière avec le Mexique, mise en oeuvre début mai. Elle avait pourtant été revendiquée fermement par de hauts responsables de la Maison Blanche, qui comptaient sur son effet de dissuasion.
- "Je t'aime" -
Certains parents ont pu retrouver leurs enfants dans des scènes poignantes, mais l'administration n'a pas expliqué clairement si ces mineurs étaient parmi les 700 séparés entre octobre 2017 et avril ou les plus de 2.300 envoyés depuis mai dans des refuges et camps montés à la hâte.
"Je t'aime", murmure une mère guatémaltèque en pleurs en prenant dans ses bras son petit garçon de sept ans qu'elle a retrouvé vendredi matin, à l'aéroport de Baltimore. Ils auraient été interpellés le 19 mai.
"Il y a encore des milliers d'enfants pour lesquels il faut qu'on fasse quelque chose", a martelé, sur CNN, son avocat, Mario Williams.
Le sort des enfants semble avoir ému jusqu'à la Première dame, qui a en partie poussé le président à signer son décret, du propre aveu du septuagénaire.
Comment puis-je "aider à réunir ces enfants avec leurs familles aussi vite que possible ?", a demandé Melania Trump lors d'une visite surprise dans un refuge au Texas, jeudi.
Débordées, plusieurs associations qui tentent de les réunir ont dénoncé jeudi le "chaos". Alan Shapiro, un pédiatre qui s'est rendu dans plusieurs centres pour l'Académie américaine de pédiatrie, a confié avoir vu des enfants "qui n'arrivent plus à parler", d'autres devenus incontinents ou prostrés.
Le Pentagone a lui reçu l'ordre de se préparer à héberger sur des bases militaires 20.000 mineurs migrants entrés sur le territoire américain non-accompagnés par des adultes.
- "Cruauté" -
Si le décret Trump met fin aux séparations, son alternative --maintenir les enfants avec leurs parents aussi longtemps que leurs poursuites pénales puissent durer-- scandalise également.
"Nous nous opposons à la séparation des enfants de leur familles à des fins de contrôle migratoire, mais nous nous opposons également aux détentions", a affirmé vendredi un porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Christophe Boulierac.
"Le décret remplace la cruauté des séparations des familles par la cruauté des détentions de familles", dénonce Matt Clausen, de WOLA. "Il existe des alternative plus humaines que la terrible tragédie d'incarcérer tout le monde".
"Kidnappeur d'enfants" pouvait-on lire sur les panneaux brandis vendredi par des manifestants devant la maison de la ministre de la Sécurité intérieure, Kristjen Nielsen, près de Washington.
- "Histoires bidons" -
Mais Donald Trump ne semble pas prêt à fléchir, accusant les démocrates et ses prédécesseurs d'avoir laissé se détériorer le système d'immigration, trop laxiste.
"Nous ne pouvons pas permettre que notre pays soit envahi par des immigrés illégaux pendant que les démocrates racontent leurs histoires bidons de tristesse et de deuil, en espérant que ça va les aider aux élections", a-t-il asséné sur Twitter.
Face au nouveau report de la réforme sur l'immigration qu'il réclame depuis des mois, il a appelé les républicains à "arrêter de perdre leur temps sur l'immigration jusqu'à ce qu'on élise plus de sénateurs et de membres de la Chambre (républicains) en novembre", lors d'élections qui renouvelleront tous les sièges de la Chambre et un tiers du Sénat.veut dire "ridicule".
"Ils ont brisé notre âme", poursuit le journal. "En interne, tous se sentaient éliminés. Durant le retour au camp de base, il y avait comme un air de fin de cycle".


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EUA: Apesar do fim das separações dos migrantes, as reuniões são longas AFP / Brendan Smialowski Calçados infantis em frente à fronteira de Tornillo, perto de El Paso, EUA, em um comício contra as separações de famílias de imigrantes, 21 de junho de 2018 Confusão reinou sexta-feira nos Estados Unidos sobre a situação de mais de 2.300 menores forçosamente separados de suas famílias, uma conseqüência da política de "tolerância zero" da administração Trump que parece não ter nada planejado para uni-los. Embora o testemunho desolador de pais sem notícias de seus filhos continue a chover na mídia norte-americana, autoridades do Congresso em Washington parecem longe de aprovar uma lei que impediria permanentemente essas separações no futuro, independentemente do ocupante do país. Casa Branca. Uma votação chave sobre uma reforma imigratória proposta pela maioria republicana foi adiada para a próxima semana na Câmara dos Deputados, falta de consenso em suas fileiras. "A situação é absolutamente caótica, há tantas perguntas sem resposta e parece não haver planos para reunir pais e filhos", disse Matt Clausen, presidente da WOLA, uma organização especializada, à AFP. na defesa dos direitos humanos no continente americano. "Isso me deixa louco porque a cada momento eu me pergunto, como ela está? Ela comeu? Eles cuidam dela?", Testemunho na CNN Cindy Madrid, mãe salvadorenha de uma menina colocada em um abrigo.

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