Apple et Samsung soldent une vieille querelle sur les brevets de l'iPhone
AFP/Archives / ROBYN BECKLes deux colosses détiennent actuellement à eux deux environ 35% du marché mondial
Apple et Samsung ont décidé de régler à l'amiable une querelle vieille de sept ans portant sur des accusations de plagiat de l'iPhone, a-t-on appris mercredi.
Les deux leaders mondiaux des smartphones ont enterré la hache de guerre après qu'un juge eût condamné le mois dernier le sud-coréen à verser plus de 530 millions de dollars pour avoir copié des détails de l'iPhone --comme ses bords arrondis-- protégés par des brevets.
Les deux colosses, qui détiennent actuellement à eux deux environ 35% du marché mondial, ont signé un accord mais sans en dévoiler les détails, notamment financiers, selon des documents judiciaires rendus publics mercredi et consultés par l'AFP.
"Le tribunal a été informé par les parties que l'action en justice (...) avait été soldée, toutes les procédures (...) en cours dans ce dossier sont en conséquence terminées", a écrit la juge fédérale Lucy Koh, précisant que les deux groupes renonçaient aussi à engager de nouvelles poursuites sur ce thème.
Contacté par l'AFP, Apple a renvoyé à sa déclaration du mois de mai. "Dans ce dossier, il y a toujours eu en jeu plus qu'une question d'argent. (...) Il est important que nous continuions à protéger le travail acharné et l'innovation" chez Apple, avait alors déclaré le géant américain.
Samsung a pour sa part refusé de commenter l'accord.
En 2011, un premier procès avait déjà donné raison à Apple, condamnant alors Samsung à payer 400 millions de dollars. Mais la société avait contesté ce verdict.
Leur querelle était alors remontée jusqu'à la Cour suprême des Etats-Unis qui a annulé en 2016 cette sanction, renvoyant le dossier dans le système judiciaire ordinaire.
Au cours du procès qui s'est déroulé en mai, le jury était appelé à déterminer si les éléments de design copiés par Samsung justifiaient le versement de la totalité des bénéfices engrangés avec le modèle de smartphone litigieux ou seulement d'une partie de cette somme, car il ne s'agissait que de composants.
Trois brevets d'Apple étaient principalement concernés, portant notamment sur la face rectangulaire avec des bords arrondis du smartphone et sur les icônes colorées rangées sur un écran noir.
Borloo dénonce la vision de la société "dangereuse" de Macron
POOL/AFP/Archives / ludovic MARINEmmanuel Macron et l'ancien ministre Jean-Louis Borloo le 22 mai 2018 lors de la présentation du plan pour améliorer la vie dans les quartiers en difficultés
L'ex-ministre Jean-Louis Borloo a éreinté mercredi soir "la vision de la société", "inefficace et dangereuse", d'Emmanuel Macron et du gouvernement, s'attirant une réplique acide de Christophe Castaner.
M. Borloo, auquel le chef de l'Etat avait commandé un rapport sur les banlieues qu'il n'a finalement pas utilisé, s'est montré très critique mercredi soir lors d'une réunion publique à Valenciennes.
"Moi, mon sentiment c'est qu'on est en train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité", a notamment regretté M. Borloo dans son intervention, diffusée sur RTL jeudi matin.
"En d'autres termes, si on parlait cuisine, il faut faire attention que notre pays ne se retrouve pas dans la situation culinaire désagréable où le gratin se sépare des nouilles", a-t-il lancé.
"Ca n'a jamais fait un grand plat", a-t-il ajouté. "C'est le problème d'une monarchie qui en fait n'a plus de moyens, et ce qui me dérange, c'est que les quelques moyens qu'elle a, elle a décidé d'arbitrer pour permettre à ceux qui courent le plus vite de courir de plus en plus vite", a fustigé M. Borloo. "Cette vision de la société, je la trouve inefficace et dangereuse".
Christophe Castaner, ministre des Relations avec le Parlement, a répondu, sur LCI: "Il a certainement de l'expérience pour commenter, mais ça m'interroge". "Je ne le savais pas critique gastronomique".
"Ceux qui sont aux responsabilités depuis 30 ans sont-ils les mieux placés pour nous expliquer ce qu'ils n'ont pas fait et que nous devrions faire ?", a ajouté le délégué général de La République en Marche.
Jean-Louis Borloo avait remis fin avril au gouvernement un rapport pour améliorer la vie dans les quartiers en difficultés. Nombre de commentateurs, associations et élus, estimaient que le rapport avait été enterré.
L'ancien ministre avait jusque-là assuré n'avoir "aucun problème" avec Emmanuel Macron, estimant que "le président de la République est souverain" lorsqu'il commande un rapport et que son auteur n'a pas à "faire des commentaires".
M. Castaner a dénoncé jeudi matin le double discours de M. Borloo, qui ne dirait "pas la même chose à un moment et à un autre".
"Je pense que la politique est morte de ces réalités-là", de la différence entre "un discours officiel et le reste du temps, du +bullshit+" a lâché le Secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, qui s'est déclaré "pour la cohérence en politique".
copy https://www.afp.com/fr/
Nenhum comentário:
Postar um comentário