La démission de Boris Johnson, le début de la fin ou la fin des… soucis pour Theresa May La démission du ministre britannique des affaires étrangères, quelques heures après celle du ministre du Brexit, est à la fois conforme aux personnages, et dans la logique politique Brexit : la crainte d’un « no deal » grandit à Bruxelles Royaume-Uni : pour Johnson, démissionnaire, le rêve du Brexit est « en train de mourir » Royaume-Uni : ce qu’il faut retenir de la démission du ministre du « Brexit » Royaume-Uni : Jeremy Hunt, nouveau chef du Foreign Office


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    La démission de Boris Johnson, le début de la fin ou la fin des… soucis pour Theresa May

    La démission du ministre britannique des affaires étrangères, quelques heures après celle du ministre du Brexit, est à la fois conforme aux personnages, et dans la logique politique
    Le Monde | • Mis à jour le | Par
    Le ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson, arrive au 10 Downing Street à Londres, le 3 juillet.
    De deux choses l’une : soit la démission de Boris Johnson, annoncée lundi 9 juillet, sonne le début de la fin pour la première ministre Theresa May, soit elle annonce le début de la fin… de ses ennuis. Le flamboyant ministre des affaires étrangères, tout comme le ministre du Brexit, David Davis, qui avait quitté le gouvernement quelques heures auparavant, n’avait cessé de défier Theresa May et de menacer de claquer la porte, sans jamais passer à l’acte jusqu’à présent. Après deux années de vaines escarmouches sur le Brexit, l’abcès est enfin crevé. Le virage en faveur du maintien de liens étroits avec l’UE, provoqué par les cris d’alarme du patronat sur l’emploi et officialisé vendredi 6 juillet par Mme May, a précipité les deux « hard brexiters », partisans d’une rupture en profondeur avec les Vingt-Sept, hors du navire gouvernemental.
    Lundi après-midi, dans un climat politique surchauffé, la démission de M. Johnson a relancé les rumeurs d’un possible vote de défiance contre Theresa May et d’une crise politique. Dans la lettre de démission qu’il a publiée en début de soirée, M. Johnson l’accuse de capitulation devant Bruxelles. « C’est comme si nous envoyions à la bataille notre avant-garde agitant des drapeaux blancs, dénonce-t-il. Le rêve du Brexit meurt, étouffé par d’inutiles doutes sur nous-mêmes. La Grande-Bretagne se dirige vraiment vers le statut de colonie [de l’UE]. » Peu conséquent, le chef du Foreign Office avait estimé lors du séminaire gouvernemental de vendredi que défendre le plan de Mme May revenait à « cirer une crotte » (« polish a turd ») pour ensuite l’endosser, avant de rendre son tablier trois jours plus tard.
    Sans doute M. Johnson, ancien chef de la campagne pro-Brexit au référendum, ne pouvait-il pas faire moins que David Davis, le ministre du Brexit démissionnaire. Pour remplacer « BoJo » au Foreign Office, Mme May a rapidement...

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